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LES GÉZITAINS

Ph.DUBEDOUT

 [Sommaire DOAZIT] - [Table des articles de Ph. D.]
 

    Tête au-dessus de la porte d'une maison du quartier des Cagots, à Hagetmau. Sculpture signalée par Michel Marsan, "Hagetmau 1900-1920, Regards oubliés, suivi de "Petite Histoire de Cagots"", chez l'auteur ; 1997

    "A Jurançon, on les astreignait à avoir, devant la principale porte de leur habitation, une figure d'homme sculptée en pierre." (Histoire des Races Maudites de la France et de l'Espagne - francisque Michel 1847, tome I, p.104 ; éd. Elkar 1983)

       Pierre Duval (1619-1683), géographe du roy, décrit ce qu'il nomme "la propre Gascogne" (Chalosse, Tursan et Marsan), en une seule phrase qui en reflète donc, à ses yeux, la particularité essentielle : "En quelques endroits de cette Gascogne il y a une sorte de gens que l'on appelle Gaets ou Cagots estimés Ladres & de race de Gots ou de Sarrazins : pour ce suiet ils sont exclus de la frequentation des autres personnes."*0

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       Les Gézitains, que l'on appelait aussi Cagots ou Chrestians à Doazit et dans les environs, mais aussi Gahets, Capots, Agots et de bien d'autres noms, sont un perpétuel sujet de discussion quant aux raisons du mépris dont ils étaient l'objet, et quant à leurs origines, probablement aussi diverses que la multitude de noms dont on les affublait. Mais l'énigme demeure. Comment ces gens ont-ils pu subir pendant plusieurs siècles, une ségrégation aussi sévère, alors que - pour quelqu'un de bonne foi - rien, ni la race, ni la langue, ni la religion ne les distinguait des autres personnes? Véritable caste, tout comme à l'autre bout de l'échelle sociale, la noblesse. Les conditions de vie qui leur étaient faites, étaient en tout point comparables à celles des Intouchables de l'Inde.

       Boucs émissaires de la société, les Gézitains étaient accusés de tous les maux: sorciers, hypocrites, voleurs, responsables des épidémies,... on ne leur épargnait rien. Race maudite, traités en lépreux alors qu'ils ne l'étaient pas, ils vivaient dans des quartiers à part.

 

D'après un plan de 1619

       A Doazit, ils étaient cantonnés au quartier de Pinton. A cet emplacement, sur le plan de 1619*1,on trouve mentionné "Les Gésitains", qui doit désigner l'ensemble des maisons Pireu, Arriutabalha, Gaujac, Pinton, Malaussane du Chrestian, Chrestian, Tabalha, habitées par des Cagots au XVIIe siècle. D'après les actes de baptême enregistrés, les Gésitains ont représenté plus de 5% des naissances de la paroisse d'Aulès y compris le quartier du bourg, entre 1660 et 1680.

       Dès le début du XVIIe siècle, il n'y avait plus de familles gézitaines dans la paroisse du Mus, mais il est probable qu'il y en ait eu si l'on considère certaines particularités de l'église. La petite porte qui donne dans le porche de l'église du Mus était réservée aux Cagots. Très basse, comme pour les obliger à baisser la tête en passant. Les Cagots avaient également un bénitier spécial. Ce bénitier était situé à l'extérieur de l'église, et pris dans le mur. C'est le cas de celui situé dans le porche du Mus, à droite de la petite porte.

"Quan vas entà l'eglisa, e't hican suu darrèr.
Arreish au benitièr non vòu hicar lo dit
Dap un ladre com tu, deu ton puble maudit.
"*2

       Dans l'église, ils ont des places qui leur sont réservées. Passée la petite porte, sur la droite, le long du mur sud, le carrelage porte des empreintes de chien et d'oie*3. A Aulès, c'est dans le porche que l'on trouve ces mêmes empreintes. C'est probablement là que les Cagots assistaient aux offices. Le chien, symbole de bassesse et objet de mépris. La patte d'oie, c'est le signe du Cagot, qu'ils étaient tenus de porter, taillé dans du drap rouge, cousu sur leurs vêtements.

"Cadun devath l'esparla pòrta un bèth pè de guit".*4

       Ces empreintes que l'on trouve parfois sur le carrelage des vieilles maisons, n'ont peut-être pas été faites à l'intention des Cagots, d'autant que le carrelage du Mus date de 1654*5, or il n'y avait plus, alors, de Cagots dans cette paroisse, mais il est curieux de constater que les carreaux ainsi "dégradés" sont concentrés dans les endroits que devaient logiquement occuper les Cagots, tant au Mus, qu'à Aulès, Brassempouy, ou Bergouey*6.

 

       Outre le pied de canard qu'ils portaient à l'épaule, à quoi pouvait-on reconnaître un Cagot?

       Certains les décrivent comme étant de petite taille, avec une forte proportion de blonds aux yeux bleus, d'autres les voient grands, le teint olivâtre... autant de descriptions contradictoires. Hormis l'odeur nauséabonde qu'ils sont censés dégager, c'est l'oreille dépourvue de lobe qui les caractérise le plus souvent.

"Eh! ne t'i trompis pas, tots que't reconeishem
Au penon de l'aurelha, ne l'as pas en penent.
"*7

       Les Cagots ne pouvant puiser l'eau au même endroit que les autres, ils avaient une fontaine spéciale. Celle-ci se trouvait près du Petit Sannes. C'était un petit creux dans le sol, vidé d'un seul coup de casserole, et qui ne se remplissait que très lentement. Il y a quelques années, voulant en augmenter le débit, on entreprit d'agrandir le creux, mais la source tarit.

       Les Gézitains n'ont pas le droit de marcher pied nu, ils ne peuvent porter aucune arme ni objet pointu ou tranchant. Ils ne peuvent remplir aucune charge ni dans l'église ni dans les municipalités*8. Seul un petit nombre de professions leur est autorisé: ils sont maçons, charpentiers, vanniers, tisserands... Mais jamais ils n'occupent de métiers en rapport avec l'alimentation: meuniers, bouchers, boulangers...

Le Tresquè, où se trouve le quartier des Cagots d'Aulès, tire certainement son nom des Gézitains vanniers ou tresseurs de cordes.

Tabalha, (maison citée plus haut) désigne une pièce de linge tissée. C'était probablement le surnom d'un Gézitain tisserand, ou son village d'origine, Tabaille, près de Sauveterre de Béarn.

D'autres noms de lieux-dits peuvent avoir un rapport avec le sujet:

Le Coy, désigne un panier de joncs (et/ou d'osier). Les maisons portant ce nom sont généralement considérées d'origine gézitaine, mais ça ne semble pas être le cas pour le Coy de Doazit, situé hors du quartier de Pinton.

Macho (prononcer mathiou), qui est l'ancien nom de Caupos, signifie mulet. On donnait ce sobriquet aux enfants d'une Cagote et d'un non-Cagot.

Arbegeat, au quartier de Pinton. Ce nom n'est mentionné nulle part ailleurs que sur le plan cadastral de 1810. Il a pu y avoir confusion avec le nom de la maison relativement proche de Barbeyat, écrit parfois "Barbegeat". Pourtant, le mot Arbegeat, qui signifie égaré, écarté des autres, pourrait parfaitement s'appliquer à ce quartier, qui se devait d'être isolé de la population non cagote.

Mus et Aulès, pourraient d'après R. Lamarque avoir une étymologie en rapport avec les Cagots: Aulesse signifie mauvaiseté; et Mus, en raison du visage disgracieux des Gézitains.*9

Dès la naissance, la condition du nouveau-né est soigneusement consignée dans l'acte de baptême, sur les registres paroissiaux. Ses parrain et marraine sont généralement de la même caste :

"Arrieutabailha gesitaing

Le quinziesme juilhet mil six cens dix feust baptizé Ramond de Peyre fils légitime de Bertranon de Peyre et Estebenine de Salis. Les parrin et marrine Ramond de Gardère et Estebenine de Salis les tous gésitaings et a esté faict ledit baptesme dans la chapelle Notre Dame de Douazit par moy
Darcet pbre."

Le mariage ne pouvait se célébrer qu'entre gens de la même caste. Aussi, ils allaient très loin chercher leur conjoint (Aire, Argelos, Bastennes, Castel-Sarrazin, Nassiet, Saint-Loubouer, Vielle, ...), alors qu'au XVIIe siècle, 59% des mariages se faisaient à Doazit même, et 29% dans les paroisses immédiatement limitrophes, souvent entre voisins.

       Les invités à la noce se recrutent parmi cette parenté disséminée. Voici la version locale d'une chanson qui connut un grand succès à la fin du XVIIIe siècle :*10

Qu'avèn hèit ua assemblada
Los messiurs deus Cagòts
Que maridavan la hilha
dab lo Dabidabòt.
E lo lampatentène,
E lo tran la dara.

Los Cagòts de Laureda
E los de Pojalèr
En passant que cossidan
los Cagòts deu Gautèr
*11
E lo, etc.

Los Cagòts de Lacraba
E los de Montsegur
S'avèn crompat un ase
Entà i estar seguts.
E lo, etc.

Petit*12 de Horsarriu,
Pinton de Doasith,
En passant que cossidan
Los Cagòts de Sent-Cric.
E lo, etc

Une fois morts, ils n'étaient pas mieux traités. On ne les enterrait pas dans les cimetières en terre bénie, mais en dehors des murs, en bordure des chemins. A Aulès, Michel Ferron*13 situe leurs sépultures à l'ouest du cimetière, mais il fait un amalgame regrettable avec les stèles discoïdales.

       Dans les registres de Doazit (les décès ne sont enregistrés qu'à partir de 1671), on trouve neuf actes mentionnant un lieu de sépulture propre aux Cagots d'Aulès:

1673, Marie de Lauqué, enterrée "dans le cimetière de la presente eglise au dela les meurs".
1677, Bernard de Lafourcade, "dans le simettiere où les deffunts de ces familles ont accoustumés d'estre enterrés, près les murailles du grand simettiere".
1678, Marie de Salis, "dans le cymetiere de la presente eglise d'Aulès hors les murailles".
1678, Marie de Gaujac, "dans le cimetiere qui est joignant le grand cimetiere de la presente église d'Aulès".
1681, Jean de Lavene, "dans le cymetiere qui est hors les murailles".
1685, Jean Laforcade, "dans le cymetiere de la presente eglise qui est hors les murailles".
1688, Jeanne Lagardere, "dans leur cymetiere hors les murailles".
1688, Jean Laverdure, "dans le cymetiere qui est hors les meurailles".
1692, Jean de Labene, "dans le cemitiere des chrestianx de la presente parroisse d'Aulès".

       Depuis 1693, les inhumations se font dans le cimetière d'Aulès, sans préciser s'il s'agit du "grand cimetière", ni si depuis lors les gésitains avaient un coin réservé à l'intérieur des murs.

       Le cimetière gézitain ou ce qui en restait, disparut vraisemblablement en 1857, lors du nivellement du champ des morts et de la construction du terre-plein qui permet de longer les murs du cimetiere.*14

       Une tradition orale voudrait qu'un terrain près de la maison de Pinton appelé "Champ des cyprès"*15, ait servi de cimetière. De même, une partie de la maison de Pinton comportant des murs d'une épaisseur inhabituelle, pourraient être, d'après une tradition familiale des occupants, les restes d'une petite chapelle. Lors de la démolition, d'une partie de ces murs, on trouva, scellée dans une niche à l'intérieur d'un mur, une liasse de vieux papiers qui, tombant en poussière, n'ont pu être récupérés.*16

       Outre la paroisse d'Aulès à Doazit, on trouve aussi dans les environs, des mentions de lieux d'inhumation réservés aux Cagots, à Nerbis (1631, 1642, 1650), à Coudures (1635, 1637, 1651[x2], 1653[x2]), Horsarrieu (1678, 1682), Souprosse (1680, 1684, 1686, 1691, 1693), Montaut (Brocas) (1681, 1688), Cauna (1692), Ste-Colombe (1693), Brassempouy (1683, 1684, 1693[x2], 1694[x2]).

 

Les noms de famille portés par les Gézitains ne peuvent pas servir à les distinguer du reste de la population. Certes plusieurs d'entre eux semblent n'avoir été portés que par des Gézitains, mais pour la plupart, ont peut trouver dans la même paroisse des familles portant le même nom, les unes Cagotes et les autres non.

Noms de familles des Gézitains de Doazit:

Coudures, Daraignez, Darget, Degas(?), Desmoures, Ducasse ou Ducassou, Dugert ou De Jert, Fabas, Gaujac, Labenne, Lacouture (?), Lafon, Lafourcade, Lagardère, Lalanne, Lamuraille, Larrieu, Lauqué, Laverdure, Lavie, Lescagnotes (?), Maubareu, Montgay, Peyre ou Lapeyre, Pinton (mis pour Lauqué), Poységur (?), Salies, Tardits.

Familles d'autres villages mentionnées dans les registres de Doazit de 1610 à 1788. On remarque que la plupart des villages des environs sont concernés :

Amou : Du Gert ; Argelos : Labenne, Lanusera; Audignon : Lapeire, Du Gert ; Bastennes : Ducasse, Larrieu ; Benquet : Lapeyre, Darignès ; Brassempouy : Larrivière ; Castel-Sarrazin : Lavie, Labenne, Ducasse, Lauqué ; Donzacq : Salies ; Eyres : Lafon, Labenne ; Gaujacq : De Gert, Salis ; Hagetmau : Labenne, Lapeyre, Coudures, Laforcade, Darracq, Lavie ; Horsarrieu : Lauqué, Laponterique, Daraignès, Salis, Lamuraille ; Laurède : Laforcade ; Malaussanne : Labenne, Laborde ; Mas d'Aire : Maubareu, Lalanne ; Montaut : Poypeirene, Darrepicq ; Mugron : Lafon, Lavenne ; Nassiet : Labenne ; Pomarez : Lamuraille ; St-Aubin : Labene, Garderes, Laforcade, Lafargue ; Ste-Colombe : Larrieu, Lapeyre, Laforcade ; St-Loubouer : Desmourez, Labataille ; Samadet : Labenne, Lauqué, Lafargue ; Serreslous : Labenne, Coupblucs, Batcarrère, Larrieu, Dupoy ; Vielle : Larrieu.

 

 

Depuis quand ?

       La présence du toponyme "Chrestian" à Doazit indique une présence ancienne; ce mot ayant été délaissé en Chalosse au cours du XVIo siècle, au profit de "Gésitain"*17. Toutefois, il faut remarquer que le quartier de Pinton se trouve en bordure du "communal" d'Arimbès Vieil (alias lo Bosquet d'Horsarieu) qui fut cédé aux Voisins de Doazit et Horsarrieu le 8 septembre 1328 par En Guitard Seigneur d'Arimbès*18, et que la présence des Crestians n'y étant pas mentionnée, leur implantation doit être postérieure, d'autant que c'est l'existence de ce "communal" qui a dû présider au choix de cet emplacement pour y établir le lieu de résidence des Gésitains: au début du XVIo siècle, on assiste à une "multiplication des ostaus de Crestians (...). Les cadets de Crestian ont trouvé à s'établir, grâce aux propositions de communautés villageoises désireuses de fixer un de ces utiles artisans du bois (...). Dans tous les cas, ces petits terrains sont pris sur la terre bésiale (commune), ou en sont proche"*19. Il est donc possible que les Gésitains d'Aulès se soient établis au début du XVIo siècle.

       Plusieurs auteurs ont déjà souligné parmi les noms de famille des Gésitains, la grande proportion de noms de village*20, qui pourraient être leurs lieux d'origine, devenus patronymes lors de ces petites migrations du XVIosiècle. (Coudures, D'Arget, De Gaas, Gaujacq, Labenne, Malaussane, Peyre, Salies, ,...). Avant cette période, la plupart d'entre eux étaient simplement désignés par un prénom suivi de "lo Chrestian".

 

 

L'intégration puis l'oubli.

       Peu à peu, la ségrégation se fait moins sévère:

       Le dernier acte de baptême ayant en marge le mot "gesitaing", est du 22 mai 1642.Ce mot disparaît complètement avec l'acte du 22 mai 1651. Sous Louis XIV, l'emploi des termes discriminatoires servant à désigner les Cagots est interdit. Alors, pour tourner l'interdiction, on utilise le terme de "charpentier" -profession qu'ils exerçaient souvent, mais qui sert à les désigner tous -, et les humiliations continuent.

       La dernière inhumation mentionnée dans le cimetière des Chrestians d'Aulès, est du 20 avril 1692.

       Jusqu'en 1765, tous les Cagots résident au quartier de Pinton, mais cette année là, le couple Bernard Desmourès / Marie de Coudures, s'installe au Conte. C'est un changement notable; l'aspect le plus fort de cet apartheid, vient de tomber. Dans les années qui suivent, on en rencontre à Dumus, au Baile, à la Prébande, à Guichot, au Bénédit, au Plassot, à Lahoun, à Maysonnabe de Labarrère, au Guit,... Mais la route est encore longue jusqu'à l'intégration totale.

       Il faut attendre la veille de la Révolution pour que Doazit voit se célébrer enfin, un premier*21 mariage entre une non-Gésitaine et un Gézitain, qui, si le mot n'est pas employé, est tout de même qualifié de charpentier :

"L'an 1789, et le vaint de février, après la publication des bans du futur mariage entre Pierre Lauqué, dit Painton, fils mineur et légitime de Bernard Lauqué et de Jeanne Ducasse charpantiers, habitant de la paroisse d'Olès d'une part et Margueritte Lafferrere, fille légitime et majeure de feu Jean Lafferrere, et de Jeanne Lailheugue, marchands, habitant de la paroisse d'Olès d'autre part..."

       Sur le recensement de 1876, un logement d'Ayliot est appelé "Cagot". Cette appellation était encore employée au début du XXe siècle, témoignage sinon de la ségrégation, du moins de la discrimination à l'égard de ces personnes, qui persista à Doazit jusqu'à une période très récente.

       Le dernier descendant direct des familles de Cagots résidant au quartier de Pinton, Pierre Léon Lauqué, est décédé à l'âge de 38 ans, le 14 janvier 1905.

 

 
       Depuis 200 ans, le sang gézitain s'est à peu près répandu dans toutes les familles, et les gens de Doazit comptant des Gésitains dans leur ascendance sont extrêmement nombreux, sans qu'ils s'en doutent eux-même. Tout ostracisme, et même tout souvenir de ce racisme ont aujourd'hui complètement disparu.

 


 

Porte et bénitier des Cagots , dans l'église du Mus

 

 

 

 

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0- Duval, Pierre ; Description de la France et de ses provinces, où il est traitté de leurs noms anciens et nouveaux, degrés, estendüe, figure, voisinage, division, etc. ; Paris : J. Du Puis, 1663 ; P. 170.
Pierre Duval connaissait bien la région pour avoir été secrétaire de
Mgr Gilles Boutault, évêque d'Aire de 1625 à 1649. Il a aussi dressé une carte du Diocèse d'Aire en Gascogne 1653et rédigé une Description de l'Evesché d'Aire.
1- Archives des Landes. H 24 (87).
2- Histoire des races maudites de la France et de l'Espagne; Francisque Michel, 1847 tome 2, p.144.
3- Particularités signalées par Raoul Lamarque; Retrouvons l'oie, ARCCC 1985.
4- Histoire des races maudites; tome 2, p.136.
5- Relation véritable; Henry de Laborde; Armorial des Landes du baron de Cauna; tome 3, p.501.
6- Raoul Lamarque; Retrouvons l'oie, ARCCC 1985
7- Histoire des races maudites; tome 2, p.144.
8- Des Gésitains sont membres de la Confrérie du St-Sacrement de la chapelle de Doazit, dans la première moitié du XVIIo siècle, mais aucun n'y occupe de charge. Livre de la confrèrie, archives de la paroisse.
9- Raoul Lamarque; Retrouvons l'oie, ARCCC 1985, p.29 - 31.
10- Histoire des races maudites; tome 2, p.168.
11- La maison "Gauté" (disparue) se trouvait sur la commune de Serreslous-et-Arribans, ~200 m au nord de la maison "Gouaillardine".
12- La maison "Petit" de Horsarrieu est actuellement appelée "au Rey".
13- Le cimetière gézitain de Doazit; Michel Ferron; bull. société de Borda 1963, p.295 - 297.
14- Doazit aux trois églises; Raphaël Lamaignère, 1941.
15- "Une parcelle de terre en nature de labourable appelée "champ des cyprès" ayant la forme d'un trapèze et une contenance approximative de 39 ares 23 ca (no135, section D) en face des maisons de Pinton et de Malaussanne...." (acte de vente du 30 juin 1913, par devant Me G. Tapie notaire à St-Aubin).
16- Témoignage de M. Francis Dupouy, de Pinton.
17- Des Lépreux aux Cagots; Françoise Bériac, Bordeaux 1990, p. 388.
18- Archives des Landes H2 (9), acte no1265.
19- Des Lépreux aux Cagots; Françoise Bériac, Bordeaux 1990, p. 285, 286.
20- Vincent Foix, "Particularités sur les Cagots du département des Landes" p. 289 (vue 399 sur 608), in Congrès archéologique de France, LVe session, Séances générales tenues à Dax et Bayonne en 1888, Paris Alph. Picard, Caen H. Delesques, 1889.
21- D'après Michel Ferron. Mais il y avait déjà eu le 30 janvier 1751, un mariage qui était peut-être mixte, entre Pierre Lafourcade, et Marie Labeirie de Hagetmau.