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L'ENSEIGNEMENT |
Ph. DUBEDOUT
[Sommaire DOAZIT] - [Table des articles de Ph. D.]
A l'origine, les rares séminaires et collèges n'étaient pas les seuls établissements où l'on recevait une formation intellectuelle. Dans les presbytères, les prêtres recevaient aussi des élèves ecclésiastiques qui faisaient des études, chargés également du service de l'autel. Ils étaient pourvus d'un petit bénéfice versé par la paroisse ou autre bien d'église. C'étaient des scolains et ces écoles, des scolanies. Selon leur importance il y avait un ou plusieurs maîtres.*1
Les scolanies, dit M. l'abbé Cazauran, sont de petits bénéfices institués pour ceux qui enseignent à lire aux enfants de la paroisse. On nommait les titulaires scolains ou escolains. Les titulaires étaient, comme les maîtres d'école, à la nomination de l'évêque et remplissaient, aussi comme eux, les fonctions de benoit. Il y avait identité entre eux. On sait, en effet, qu'une fois agréé par la communauté, le maître devait se pourvoir près de l'évêque et obtenir de lui une approbation qu'on appelait de différents noms: lettres de régence, certificat d'idonéité, institution canonique. (approbation toujours faite pour un an, et qu'il fallait renouveler). L'évêque défendait de recevoir les filles dans les écoles.*2
Plus tard, lorsque séminaires et collèges furent plus nombreux, le bénéfice subsista et passa à un particulier abbé ou laïc qui payait quelqu'un pour le service de l'autel: répondre à la messe, aider pour les sacrements (rôle du sacristain). Il n'y avait plus alors d'école presbytérale, mais des écoles paroissiales, dont les maîtres recevaient des contributions des communautés et des parents d'élèves *3.
Les scolains
"En ladite Eglise de Doasit y a une belle scolanie ou diaconat à la collation de l'evesque et en est scolain Louis de Ste Marie et y fait faire le service qui est de faire repondre les messes et ayder a administrer les Saincts sacremens au curé ou vicaire par un clerc".*4
Louis de Sainte-Marie scolain (1569)*5.
Bernard de Bic escolain (18 novembre 1609 - 30 novembre 1611).
autre Bernard de Bic escolain (17 février 1612); praticien (3 avril 1812
- 11 avril 1812).
Ramond Decès escolain (7 novembre 1616 - 21 avril 1630). escolier (27
février 1612); curé de Brassempouy (11 novembre 1612 - 27 août 1613); Maître
es arts (24 mars 1612); Curé de Campet 23 avril 1624 - 13 février 1626). Encore
cité le 18 janvier 1635. Il était frère de Arnaut Decès, juge de Doazit.
Bernard Dupuy escholain (18 février 1716 - 1734).
Dame Marie-Romaine de Lafaysse, veuve de Léon de Candale, donna procuration
le 18 avril 1742 à Bernard Dupuy, escolier de Doazit, pour rendre foi et
hommage au roi pour la terre de Doazit.*6
Jean-Jacques Lamarque scolain de Doazit.(vers 1790)*7. Prêtre, né à St-Sever le 11 décembre 1734; directeur du
séminaire de Dax (1766); vicaire général du diocèse d'Aire (1791); Archidiacre
de Chalosse. (voir le chapitre "les Doazitiens de la Révolution").
Ces scolains, qui n'en avaient donc que le titre, percevaient un bénéfice qu'ils
devaient reverser à la paroisse, pour que celle-ci entretienne un sacristain.
En 1571, cette rente, pour Doazit, était de 120 francs.
Ceux qui exerçaient réellement l'enseignement étaient appelés régents,
ou escoliers.
Les enfants de la paroisse de Maylis avaient le droit de recevoir l'instruction à l'école de Doazit, sans payer.*8
Les écoles |
L'école de garçons :
En 1680, à l'étage de la maison commune se trouvaient "deux chambres, l'une pour le parquet (tribunal) et l'autre pour les écoliers"*9.
"Depuis 1790, la commune a joui de la tour du pigeonnier soit en y faisant tenir l'école, soit en y enfermant des malfaiteurs"*10.
En 1806, la commune n'a toujours pas de logement pour tenir la petite école ni de chambre pour la mairie, et ces deux objets, qui sont en location nous coûtent environ cinquante francs par an. On envisagea donc la construction d'un porche à l'extrémité ouest de l'église du bourg, avec à l'étage une salle pour y tenir les assemblées et une autre pour y tenir les écoles*11. Cette réalisation ne vit pas le jour, et la situation va perdurer encore quelques années.
Vers 1833, et probablement depuis sa construction en 1823, la classe se tenait au rez-de-chaussée de la maison commune.
Le 7 mai 1874, la municipalité achetait enfin la maison sansoube, qui fut transformée peu après en salle d'école avec logement de fonction.
Pendant l'Occupation, les Allemands ayant réquisitionné la maison
Sansoube, l'école des garçons se faisait à la maison "Caupenne".
En 1959 était construit l'actuel groupe scolaire, tandis que l'ancienne école de garçons de la maison sansoube était transformée en salle des fêtes en 1964.
Pierre Dupoy , régent ou escolier (5 août 1610 - 1 octobre 1613).
Jean Dupoy, dit du Poignon, régent ou escolier (8 août 1610 - 2 novembre
1624); prébendier (28 août 1620 - 1er avril 1621).
François Decès escolier (8 août 1610).
Ramond Decès escolier (27 février 1612). Prêtre ; (voir escolains).
Pierre de Camescasse regent ou escolier (8 août 1610 - 11 janvier 1614).
Vicaire de Doazit ; Maître es arts.
Jean de Sarrest régent (2 juin 1613 - 11 janvier 1614). Prêtre.
Arnaut Dengoumau escolier ou régent (23 décembre 1613 - 9 février 1619).
Vicaire de Doazit.
Bernard de Lespiaub escolier (27 août 1613 - 23 décembre 1613). Prêtre.
Jean Decès le jeune, escolier (9 octobre 1614).
René Peletier (ou Lepeltier), régent (14 décembre 1615 - 18 novembre
1617). Maître es arts.
Jean Debic escolier (15 mai 1616).
Bernard Decès escolier (28 octobre 1618).
autre Bernard Decès escolier ou régent (18 mars 1625 - 30 novembre 1626).
autre Decès escolier (5 février 1624).
Jean de Filhucat escolier (27 mars 1622). Prêtre.
Pierre Dulermet régent (26 novembre 1624).
Jean de Dezest escolier (17 juin 1643 - 11 mars 1648).
Arnauld de Berry escolier (5 décembre 1648).
Jean-Pierre Decès escolier (29 mai 1654). Notaire royal ; procureur juridictionnel.
Jean Darribehaude écolier (4 octobre 1668).
Ramond de Lalanne escolier (18 juin 1671).
Bernard de Justes escolier (20 septembre 1671).
Jean-Ramond de Laborde escolier (31 août 1674).
Pierre de Bic escolier (21 août 1678).
Ramond de Nougué régent à Doazit (1683)*12.
Léon Decès escolier (3 mai 1690).
Bernard de Sourigues escolier (1er décembre 1691).
Jean Decès escolier (21 septembre 1687).
Raimond de Laborde escolier (30 janvier 1688).
René Dutaud régent de Doazit (13 août 1700 - 1er août 1701). Licencié
es loix ; Me es arts. Marié à Anne de Dezest ; du Sarrat, à Doazit. Il reçut
procuration de Joseph-Henry de Candale de Foix, le 5 septembre 1684, à Toulouse,
pour rendre hommage à Louis XIV de la terre de Doazit.
Bernard Dupuy escolier (8 décembre 1700 - 15 novembre 1704).
Jean de Lataste régent (22 décembre 1701 - 22 avril 1703).
Bernard de Justes escolier (16 février 1703).
Ramond de Justes escolier (16 février 1703).
Jean Dubroca escolier (16 mai 1703).
Jean de Sourigues escolier (9 avril 1704 - 11 mars 1706).
Pierre de Grué escolier (9 avril 1704).
Jean Poységur escolier (15 novembre 1704 - 6 octobre 1706).
Jean Touartigues escolier (11 mars 1706).
Jean de Vic echolier (22 février 1724 - 28 janvier 1727).
Jean Tardits (1728) (C. Daugé, Maylis, p. 111).
Pierre Zacharie Péduboscq, régent (1742)*13.
David Dorin, Maître d'école (1752). Marié à Jeanne Lassalle, résidaient
à Labeyrie.
Pierre Carpan (1758 - 1791), Maître d'escole (1758), régent du présent
lieu (1758), Me des petites écoles (1791). Il résidait à la maison Josse, marié
à Françoise Poységur.
Jean Labourdette (1769 - 1803). Né vers 1742 ; arrivé à Doazit en 1766.
Maître d'escole (1769), régent, Me d'école (1774 - 1791), régent du Mus (1789),
Me des pettites écolles (1791), instituteur (1803) ; benoit du Mus(1784). Marié
à Catherine Depau (+1774), résidaient au bourg, à Lajus. Remarié à Jeanne Hontang
(ou Jeanne Beausoleil), résidaient au Benoit du Mus, puis à Mariotte (1803).
Il est décédé l'an XII.
Bernard Laborde, Me aux petites écoles (1793).
Pierre Benquet, né vers 1751, marié à Claire Dufrêche , arrivé à Doazit
l'an 6, (il exerça à St-Cricq-Chalosse à partir du 26 novembre 1789*14)
; dit instituteur de l'an 8 à 1807. Il résidait à la maison ci-devant presbytérale
d'Aulés, appelée ensuite au Benquet d'Aulès.
(Un Pierre Benquet régent, est présent le 25 septembre 1785, pour un baptème
à Garipau).
Nommé instituteur le 1er pluviose an 12. "Le nouvel instituteur obtint
en sus du casuel de serviteur de l'église et de secrétaire de mairie, vingt
et un francs par an pour indemnité de logement et le droit de réclamer par mois
aux pères de famille douze sous pour un élève de première classe, dix-huit sous
pour un élève de 2ème classe et vingt-quatre sous pour un élève de troisième
classe. Mais il devait donner gratuitement l'instruction à un élève sur cinq.*15
Il démissionne en novembre 1807, attendu qu'il lui était impossible de subsister
avec la modique somme de 25 francs pour indemnité de logement, et la rétribution
due par les élèves, qui n'était pas payée en grande partie en raison de l'état
d'indigence des parents dont la plus grande partie sont des colons partiels.
Martin Lanevère (1807), né en 1761 à Ayliot, marié à Marie Ferré, ils
résidaient au Pilon. Décédé en 1809.
La commune nomme à la place de Pierre Benquet, (par délibération du 20 décembre
1807) Martin Lanevère, Me es arts, qui offre d'exercer les fonctions d'instituteur
primaire, avec une allocation de 75 francs pour l'indemnité annuelle de logement.
Mais la commune omet d'en référer à l'autorité supérieure. Le préfet demande
de nommer un autre instituteur, mais la commune persiste dans son choix par
la délibération du 11 mars 1808, tout en réduisant l'indemnité annuelle de logement
à 60 francs. Cette délibération ne fut confirmée qu'à cause du départ de
l'instituteur qui avait nettement refusé de se loger à un prix moindre"*16.
Pierre Benquet, (1809), né vers 1764, marié à Jeanne Laborde (fille du
maître des petites écoles Bernard Laborde). Arrivé à Doazit en 1783, il résidait
à Claverie du bourg. Il fut marchand de vin (1793), aubergiste (an 3 - an 5),
cabaretier (an 7 - an 12), benoit (1807). Décédé en 1830, à 66 ans. Il est dit
instituteur dans un acte d'état-civil de 1809.
Pierre Benquet prend ses fonctions aux conditions de son prédécesseur, acceptant
en outre de "fournir l'instruction gratuite au 5ème des élèves qui lui
seront désignés par le conseil municipal"*17.
L'administration approuve, et le 29 juillet 1811, l'Académie de Pau autorise
Pierre Benquet à continuer l'enseignement dans la même commune.
Pierre Benquet, né l'an 3 à Claverie du Bourg, fils d'autre Pierre Benquet
et de Jeanne Laborde ; marié à Marie Lespiaub en 1817. Il est dit instituteur
de 1817 à 1822. il est aussi benoit (1824), ou sacristain (1857). Décédé en
1857. Il sera révoqué le 10 avril 1821, pour avoir professé des doctrines contraires
aux maximes de l'Académie Royale.*18
Etienne Busquet, (1821 - 1824), né l'an 2 à Brouquère, marié à Claire
Duviella, ils résidaient à Junca. Muni d'un brevet de capacité du 3ème degré,
est nommé par l'Académie de Pau, le 16 mai 1821, pour l'enseignement primaire
de Doazit*19. Le conseil municipal lui alloua 30 francs
d'indemnité de logement et un traitement annuel de 50 francs.
Jean Canton (1825-1837). Né vers 1802 à Escot (64). Marié en 1827 à Jeanne
Dagnan (ou d'Aignant), ils résidaient à Duman. Mr Canton, instituteur depuis
1825 perçoit 200 francs fixe, depuis la loi du 8 juin 1833, plus une rétribution
mensuelle payée par les parents d'élèves de un franc pour les écrivains et 50
centimes pour les autres. En 1837 il "a fait sa demission, et remplassé
par Mr Sarthou de Momuy"*20. En 1857, il est marchand épicier.
Pierre Sarthou (1837 - 1842). Né à Bayonne vers 1814, marié à Jeanne
Dulau, résidants à Ducasse.
Louis-Raymond Cartet (1842 - 1848). Né vers 1815. Marié à Marie Descorts,
résidants à Ducasse.
Arnaud Dumartin (1848 - 1855). Né en 1827 à Bic (Doazit). "Dumartin
de Bic, instituteur et élève de l'école normale a été remplassé a l'instruction
primaire de Doazit par Branzau St-Cir de Montaut en novembre (1855) et est élève
de la même école"*21.
Pierre-Saint-Cyr Branzeau, instituteur (1855 - 1887). Né vers 1834 à
Montaut. Il habite d'abord au Junat puis il se marie en 1857 à Jeanne Lailheugue
de Labelhoune où ils résidèrent quelque temps, avant de déménager au Marchand,
dans la rue de bas (1866), puis à Justes (1872), et à Sansoube (1876) dans l'école
récemment aménagée, avant de revenir à Labelhoune (1881).
Jean Dumartin (1881 - 1886), instituteur adjoint. Né vers 1861. Il résidait
à l'école de garçons (Sansoube).
Bernard Saint-André (1891 - 1921) Né à Ondres en 1857. Instituteur public
de l'école des garçons. Marié à Catherine Castaings, ils résidaient à Sansoube.
Jean-Pierre Dubroca (1891 - 1896) instituteur adjoint, né vers 1870.
Il réside à Sansoube, puis déménage chez sa femme Marthe Tachoires, à Pédaulès.
Pierre Capdeville (1901) Né vers 1877. Instituteur adjoint.
André Gaillard (1926), né en 1901 à Villeton. Il réside à Sansoube.
Jean-Louis Dumartin (1er octobre 1927 - 1931). Né en 1893 à Serres-Gaston,
marié à Léonie Capdeboscq, institutrice.
Joseph-François Ferré, (octobre 1935 - septembre
1941; sauf la période août 1938 à août 1940, durant laquelle il est mobilisé).
Né en 1912 à Labastide-de-Serou, marié à Renée Charrue, institutrice.
M. et Mme Fourcade (1 an)
Georges Rodé (1953 - 1954). Né en 1921.
Mme Lucienne Dutoya
Jean-Albert Dessis et sa femme, Mme Annette Dessis
James Duret, instituteur (1962), né en 1923.
Mme Lamaignère, de St-Cricq.
L'école de filles :
Dans sa séance du 10 juillet 1835, le conseil municipal se
soucie de l'éducation des jeunes filles, qui jusques là , n'y
avaient pas accès. Il demande donc au préfet d'ouvrir une
école primaire dont la direction serait confiée à Mlle
Laurence Millet. Celle-ci exerce en réalité depuis 1826.
Nous ne savons pas où se trouvait alors la salle de classe,
mais les deux bâtiments municipaux de l'époque susceptibles
d'en faire office étaient la tour du pigeonnier et la mairie.
Rendue inutile par la construction du nouveau groupe scolaire qui accueille garçons et filles, le bâtiment fut démoli en 1959. Il ne reste plus de l'ancienne maison Angoumau que la partie ouest, longeant la place de la salle des fêtes. Place créée par la démolition de l'école des filles et le remblaiement du passage du "hontet", qui descendait alors en pente douce depuis la rue principale.
Laurence Millet (1826-1837). Née vers 1781. "Mademoiselle Millet
institutrice depuis 1826 a fait aussi sa demission (en 1837) et remplassée
par Melle Lafargue de St-Loubouer"*22. Dans la période où elle exerce, elle habite à Jancemin.
Elle est encore dite institutrice sur le recensement de 1866, âgée de 85 ans.
Catherine Lafargue, institutrice (1837 - 1869). Née vers 1808. Elle réside
successivement au Pistole (1841-1846), à Bidaou (1851), à Marsan (1856), à "la
Regente" (près de Labroye, 1866).
Suzanne Samacoy (1869 - 1897) Née vers 1837 à Ramous (64). Institutrice
soeur de la Croix, dite soeur Marie-Martha.
Jeanne-Marie Ducq, née vers 1842 à Hasparens, et Jeanne Lalanne,
née vers 1824 à Mesplède (64), sont dites toutes deux institutrices soeurs de
la Croix en 1872, mais l'une d'entre elles devait être cheargée des travaux
domestiques.
Marie Churubu, institutrice adjointe, soeur de la Croix (1876 - 1881),
née vers 1853 à Camon-Lihigue (64).
Catherine Claverie, institutrice adjointe, soeur de la Croix (1886 -
1896), née vers 1843.
Jeanne-Amélie Ducout (1901) Née vers 1861. institutrice publique.
Marie Lamaignère (1906) Née à Nassiet en 1867. Institutrice publique,
école de filles.
Marie Dandieu (1906) Née à St-Cricq en 1883. Institutrice adjointe, école
de filles.
Elisa Lamaignère ou Elisabeth (1911 - 1926) Née à Nassiet en 1864. Institutrice
publique de l'école de filles.
Irène Lamarque (1911) institutrice adjointe, née en 1888, à Aunard (Onard).
Germaine Saint-Jean (1921) Née à Monfort en 1899. Institutrice adjointe,
école de filles.
Hélène Lamaignère (1921) Née à Doazit, au Junat, en 1889. Institutrice
publique suppléante.
Albertine Duvert, (1926) institutrice, née en 1904 à Alger.
Léoncia Lonné, (1931) institutrice, née en 1910 à St-Cricq.
Léonie Capdeboscq (1931), institutrice, née en 1893 à Bayonne, femme
de Jean-Louis Dumartin.
Renée Charrue, femme de Joseph Ferré. (octobre 1935 - septembre 1941).
Pendant la période de mobilisation de son mari, elle exerce à Mont-de-Marsan.
Margueritte Meuillet, (1936), institutrice, née en 1911 à Poydesseaux.
Marie (ou Palmire) Demen (1954), institutrice, née en 1922
à Hagetmau.
Ecole privée :
Depuis 1886, l'enseignement dans les écoles publiques ne peut être dispensé que par du personnel laïque. Les filles de la Croix durent quitter l'école communale en 1897, et s'installèrent à Pédaulès, dans un local mis à leur disposition par Mme Pauline Dagès.
L'école privée se triendra dans cette maison jusqu'à sa fermeture en 2009, sauf pendant l'Occupation : les Allemands ayant réquisitionné la maison Pédaulès, l'école privée se faisait à la maison "Barbe".
Suzanne Samacoy (1897 - 1901) Née vers 1837. Institutrice privée. Dite
soeur Marie-Martha.
Geneviève Pennes (1897 - 1933) Née à Anglet en 1857. Institutrice privée.
Dite soeur Léonie-Joséphine.
En vertu de la loi contre les congrégations enseignantes, soeur Marie-Martha,
soeur Léonie-Joséphine, et soeur St-Nazaire*23 durent quitter Doazit en 1903. Mme Pennes et Mme Solue
reprirent leur poste en octobre, en habits séculiers. Mais en janvier 1904,
une enquête pour savoir si elles étaient réellement sécularisées, aboutit à
un procès au tribunal de St-Sever qui les condamna à diverses amendes. En appel
à la cour de Pau, elles furent acquittées.
Marie Bernède (1906) Née à St-Paul-les-Dax en 1869. Institutrice privée.
Elodie Gassibaïle (1911) institutrice privée adjointe, née en 1885 à
Osseux (64).
Thérèse Peyres (1921) Née à St-Etienne d'Orthe en 1899. Institutrice
privée, adjointe.
Angèle Ducamp (1926), institutrice privée adjointe, née en 1894 à Caupenne.
Irma Lanneluc (1931 - 1947) Adjointe, puis directrice de l'école privée.
Née en 1895 à Mézos.
Marie Heydon (1931), institutrice libre, adjointe, née en 1904 à Gourin
(Morbihan).
Ursule Bordenave (1936), institutrice, née en 1871 à Candresse.
Lucienne Carré (1947 - 1979) Institutrice privée, née en 1914.
Denise Dufau (1954), de Hagetmau, née en 1935.
Mlle Reine Duport , adjointe, puis directrice (1979 - 1982).
Mme Garanx (1979 - 1982).
Mme Marie-France Claudé (1982 - 1991) Directrice.
Mlle Michèle Colin (1982-1983).
Mlle Maryse Bignolles (1983 -1984).
Mlle Myriam Marchal (1984 - 1990).
Mme Marie-Annick Favarro (1990-1991), puis directrice (1991 - 1995).
Mme Isabelle Licart ( 1991 - 1995), puis directrice (1995 - 1996).
Mme Christine Chollet (1995 - 1996), puis directrice (1996 - 2003).
Mme Christine Caillaud (1996 - 1997).
Mlle Persillet (1997 - 2000).
Mme Anne-Marie Lailheugue (1998 - 2000).
M. Denis Giraud (2000 - 2002).
Mme Nolwen Poirot , directrice (2003-2004), puis institutrice (2004-2005,
et 2007-2008).
Mme Laure Fontaine (2003-2004, et 2008-2009).
Mme Dubois (2003-2004).
M. François Dupuy, directeur (2004-2007).
Mme Clément (2004-2005).
Mme Hélène Hourquebie (2005-2006).
Mme Isabelle Conne (2006-2007).
Mme Céline Bouzigon, directrice (2007-2009).
Lors de l'année scolaire 2008-2009, l'effectif était de 38 élèves , répartis en 2 classes : de "petite section de maternelle" jusqu'au "cours préparatoire", et de "Cours élémentaire 1" jusqu'au "Cours moyen 2". L'école Sainte-Marie ferme définitivement en juin 2009.
1- Communication de M. l'abbé Michel Devert.
2- Revue de Gascogne 1888 (Arch. des Landes: Rev. Gd 8o C 1888.) p.9 à 14.
3- Communication de M. l'abbé Michel Devert.
4- Verbal de Chales IX, de 1572 (en 1569).
5- Dans le verbal de Charles IX, on a lu :"Louis Deste marié", là où il faudrait certainement lire "Louis de Ste Marie". (voir par exemple Bulletin d'Histoire et d'Archéologie. Auch. Revue de Gascogne, 1860; p.323.
6- do Roberdeau, cité par Alain d'Anglade ; Les Foix-Candale, Bull. de Borda 1952, p. 102. A notre avis il s'agit de Bernard Dupuy scolain de Doazit (et non escolier) ; un Bernard Dupuy qui officiait comme escolier de 1700 à 1704 a une signature différente de celle de Bernard Dupuy scolain.
7- Monographie de Seignosse; Bull. Soc. de Borda 1927; p.180.
8- Histoire de N.D. de Maylis; C. Daugé; p. 111, d'après Mss. Visite de Mgr de Gaujacq (1735-1757).
9- Voir chapitre 17 : La maison commune.
10- Délibération du conseil municipal du 12 juillet 1857.
11- Archives de la mairie de Doazit, II D 11. 15 mai 1806.
12- Livre de la confrèrie du St-Sacrement, p.106.
13- Livre de la confrèrie du St-Sacrement, p.104.
14- Gilbert Desport ; L'écho St-Cricquois no11, avril 1996, p.10.
15- Louis-Etienne Testemalle ; Livret de Famille, 1912, p.153.
16- L.-E. Testemalle, p.153.
17- Jean Dessis ; Doazit aux trois clochers, 1970.
18- Archives de la mairie, IID1.
19- Archives de la mairie, IID1.
20- Mémoires ; J;Bpte Barbe, p.28.
21- Mémoires ; J;Bpte Barbe, p.45.
22- Mémoires ; J;Bpte Barbe, p.28.
23- Soeur St-Nazaire, alias Suzanne Solue-Laborde, faisait les travaux domestiques (cuisinière, lingère, concierge,...).