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HIPPOLYTE SARTHOU |
Ph. DUBEDOUT
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Jean-Hippolyte Sarthou est né dans la maison Ducasse, au
bourg de Doazit, le 23 avril 1840. (Sa fiche d'état-civil porte bien la
date du 23 avril, et il y est inscrit sous le prénom de
"Jean-Hypolite"*1). Il était fils de Pierre
Sarthou, né à Bayonne, instituteur à Doazit depuis 1837, et de
Jeanne Dulau issue d'une famille
doazitienne.
Il ne reste en fait que très peu de temps à Doazit, son
père ayant quitté la commune pour Mugron, au début de 1842.
Voir note de Raphaël Lamaignère : Mgr Sarthou
SARTHOU (Jean-Baptiste) (Doazit, 24 avril 1840 - Pékin, Chine, 13 avril 1899). Évêque.
Cet enfant de Doazit devint le premier évêque de
Pékin. Entré dans la congrégation de la Mission (lazaristes)
il fut nommé vicaire apostolique du Tchély*2 Sud-Ouest et
évêque titulaire de Myriophyte, le 16 janvier 1885. Il fut
sacré le 26 avril 1885 à Tchengtingfou, en Chine. Fait
rarissime, il reçut le sacre d'un évêque assisté de deux
prêtres, alors qu'il faut au moins trois évêques
consécrateurs. Il devint vicaire apostolique de Pékin le 6 juin
1890.
(D'après Jean-Pierre Laulom, dans
"Mémoire des Landes", dictionnaire biographique
publié sous la direction de Bernadette Suau; 1991, p. 279.)
Sarthou, Jean-Baptiste-Hippolyte (1840-1899)
Alternative Names : Tou Che-Léang. Du Shiliang
Religious Affiliation : Lazarist, Vincentian. Évêque.
Source : Les Lazaristes en Chine, 1697-1935 : notes biographiques, recueillies et mises à jour, by J. Van Den Brandt (1936).
Compiler : Ricci Institute
Né à Doazit, Landes (France), le 22
avril 1840 ; reçu au séminaire à Paris le 1er juillet 1861; il y fit
les voeux le 2 juillet 1863; y fut ordonné prêtre le 27 mai 1866;
arrivé à Pékin le 16 novembre 1870. Missionnaire dans le vicariat de
Pékin. Élu évêque de Myriophite et vicaire apostolique du Tche-li
sud-ouest le 16 janvier 1885; sacré à Tcheng-ting fou, par Mgr
Tagliabue, le 26 avril suivant; transféré à Pékin le 6 juin 1890.
Décédé à Pékin le 13 avril 1899. Sépulture à Tcheng-fou-se.
(d'après : http://ricci.rt.usfca.edu/biography/view.aspx?biographyID=1784)
Voir aussi :
Jean-Hypolite Sarthou (Doazit 1840 - Pékin 1899).
En 1899, à Pékin, mort de Mgr Jean-Baptiste Sarthou, évêque de Myriophite
et vicaire apostolique de Pékin et du Tché-ly septentrional.
Chronologiquement, il est le cinquième de ces huit évêques lazaristes
qui, durant un siècle exactement, depuis 1856, date de la division du
diocèse de Pékin en trois vicariats, - ont fait de cette immense
portion de Chine cette terre où s'épanouirent sans cesse tant de fleurs
de la résistance chrétienne. Dans ses Landes natales, Jean-Baptiste
Sarthou respira l'air vincentien, puis, en 1861, il vint à Saint-Lazare
s'initier à l'esprit de son illustre compatriote. Il commença par
enseigner la philosophie au séminaire de La Rochelle, et, en 1872, sur son désir, il fut envoyé en Chine. Il travailla d'abord à Pékin.
L'esprit alerte de ce Landais de petite taille, uni à une sagesse
zélée, le firent remarquer de ses supérieurs ; aussi, en 1885,
devenait-il Vicaire apostolique du Tché-ly occidental. Dans ses armes
épiscopales, il plaça le chêne de saint Vincent et la devise : "Robur meum et refugium, meum".
Pendant cinq ans, il continua le travail en profondeur de son
prédécesseur, Mgr Tagliabue. En 1890, il était transféré à Pékin. Les
massacres et les incendies de la Mongolie, puis les guerre
sino-japonaise de 1893, ne l'empêchèrent de s'adonner ni à son labeur,
en évêque ardent et cependant plein de tact et d'aménité, ni à la piété
qui conférait à toutes ses démarches un caractère aimable et religieux.
Mais les douloureuses circonstances au milieu desquelles il lui fallait
travailler, achevèrent de ruiner sa santé. Il mourut épuisé, à
cinquante-neuf ans, laissant en pleine prospérité les oeuvres de son
Vicariat.
(d'après : http://www.famvin.org/fr/Ephemerides%20CM/04%20avril/13%20avril.html)
Voir aussi :
* le chapitre consacré à Monseigneur Hypolite Sarthou par L'Abbé L.-B. MEYRANX, dans Monographie de Mugron depuis sa fondation jusqu'à nos jours, 1911 ; réédition Res Universis, Paris, 1992, sous le titre Histoire de Mugron, page 306.
* l'extrait du Registre des actes de l'Etat-Civil de la Légation de France à Pékin (Archives des Landes, Doazit 18991910, 4 E 89/21, vue 231/306 et 232/306), pour son acte de décès.
Dans son "Mémoires" Jean-Baptiste Barbe parle d'un Sarthou, son parent, neveu du curé de Castandet, ordonné prêtre le 22 mai 1869 à Aire.(Mémoires de J.-Baptiste Barbe, p.61.). En 1872, il est curé de Vert ; il se fait remarquer en éloquence à Habas où il vient comme prédicateur pour Carnaval.(Mémoires de J.-Baptiste Barbe, p.65.). Il est probablement de la même famille que l'évêque. A. Sarthou, curé de Vert (40) de 1872 à juin 1875, était surnommé "Peu-blanc".
1- Acte de naissance du 23 avril 1840
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