REGISTRE PAROISSIAL

Notices, Histoire, Usages, Faits divers

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[Notes laissées par l’abbé Jean-Pascal Priam]
[Notes laissées par l’abbé Dominique Bellocq]
[Notes laissées par l’abbé Bernard Bellocq]
[Notes laissées par l’abbé Vital Brun]

 

DIOCÈSE D'AIRE

Paroisse d ________

DOYENNÉ d _________

Registre Paroissial

PRESCRIT

PAR L'ARTICLE 280 DES STATUTS,

Et dans lequel seront inscrits,

 

1.o Les usages, coutumes, traditions de la Paroisse, avec l'indication des Monumens qui s'y trouvent ;

2. o Les noms des Curés qui ont gouverné la Paroisse ;

3. o L'époque des visites Pastorales ; ce qu'elles ont offert de remarquable, avec le nombre des personnes confirmées ;

4. o L'institution des Confréries, l'érection du via Crucis, les concessions d'Indulgences, Autels privilégiés, les Ordonnances spéciales pour la Paroisse, et toutes autres choses dont il est important de garder le souvenir ;

PRÉCÉDÉ

 

 

D'une notice historique sur les événemens survenus dans la Paroisse depuis le rétablissement du Siège Épiscopal d'Aire en 1823, sur l'état de l'Église et sur les antiquités qu'elles renferment.

 

[ Registre commencé par l’abbé Jean-Pascal Priam : ]

 

[ 1 ]

Biographie de Mr Nalis desservant de Doazit.

Antoine Nalis naquit à Grenade sur l'Adour, dans le diocèse d'Aire. Il fut vicaire de Doazit sous l'Archiprêtre Mora, pendant environ sept ans. Il l'était encore lorsque la révolution éclata. Il se cacha dans la paroisse, exerçant les fonctions de son saint ministère dans des maisons, qui voulaient bien lui donner l'hospitalité, pendant la cruelle persécution contre la religion et ses ministres. Il se rendait auprès des malades, pour leur administrer les secours de la religion, au péril de sa vie. Il fut assez heureux pour échapper à la poursuite des agens de la force publique. Il resta fidèle à ses devoirs et refusa constamment de preter le sermen, malgré le malheureux exemple qui lui fut donné par le premier vicaire son confrère. Il fut nommé desservant de Doazit à l'époque du Concordat. Animé du désir de gagner des ames à Dieu, il ne cessa de leur annoncer la parole de Dieu avec force et onction. Il fut surtout extremement zélé pour procurer la gloire de Dieu en s'opposant de toutes ses forces aux actions scandaleuses, et en portant, par ses exemples, ses paroissiens à la pratique des vertus chrétiennes. Il édifia par sa patience, son zèle et sa soumission à la volonté de Dieu. Il parvint, dans ses pratiques, à un âge fort avancé. Accablé de vieillesse et d'infirmités, il termina sa vie à l'âge de quatre vingt trois ans le neuf février 1816.

 

 

 

Biographie de Mr Dulau.

Dulau, Jean, né à Doazit le 12 juillet 1734, fut nommé professeur de réthorique au séminaire d'Aire. Il fut ensuite pro-curé de Bahus Soubiran en 1787. Il resta fidèle à ses devoirs pendant la révolution, époque ou l'église eut à gemir sur l'apostasie de plusieurs de ses ministres. La paroisse de Bahus lui offrit un asile pendant ces temps malheureux. Les jeunes gens de cette paroisse l'accompagnaient, lorsqu'il devait porter les secours de la religion aux malades. Pendant qu'il se reposait, plusieurs jeunes gens veillaient autour de la maison, pour l'avertir au besoin du danger qui pourrait le menacer. Les précautions de cette jeunesse édifiante n'empéchèrent pas qu'il ne faillit tomber entre les mains des persécuteurs. Pendant qu'il fuyait devant eux, un coup de fusil lui fut tiré, assez près pour pouvoir le blesser et même le tuer. Mais Dieu le délivra du danger, ...

[ 2 ]

... et la bale tomba sur lui comme de la terre ; c'est de là que lui vint le surnom de Jean de la Terre. Après avoir échappé aux poursuites de ceux qui voulaient lui donner la mort, il ne songea qu'à en remercier Dieu qui venait de le protéger d'une manière si sensible. Pendant tout le cours de cette révolution il fut un des confesseurs de la foi. Il fut nommé desservant de Bahus Soubiran au concordat, il y resta en cette qualité jusqu'à 1803. Pendant le temps qu'il demeura dans cette paroisse, il y édifia ses paroissiens par ses instructions onctueuses, pleines de prudence, de sagesse et de connaissances. Il ne quitta la paroisse qui lui avait donné tant de preuves d'attachement, pendant des temps malheureux, que sur un ordre de Mgr Loyson, évêque de Bayonne. Ce fut en 1803, au mois de mars qu'il prit possession de la succursale de St Loubouer. Son zèle sembla s'augmenter d'une manière sensible. Il fit des instructions qui y produisirent de grands biens. Ensuite il recueillait au sacré Tribunal de la pénitence, le fruit de ses prédications. L'affluence devint considérable autour de son confessional, il y passait les jours et une bonne partie de la nuit. Il jouissait dans la paroisse et le voisinage de la réputation d'un confesseur prudent et éclairé. Le mois d'août 1816, Mgr l'évêque de Bayonne le nomma desservant de Doazit. En quittant St Loubouer, il laissa cette paroisse plongée dans la tristesse.

Il arriva à Doazit le 27 du mois d'août de l'année précitée. Il fut d'abord accueilli avec froideur, sans doute parce qu'il était natif de cette paroisse. Cependant on eut toujours pour lui le respect que commande la vertu. Comme je l'ai déjà dit il possédait toutes les qualités que doit avoir un prêtre rempli de l'esprit de son état. Lesinstructions qu'il donna furent très goutées par ses paroissiens, mais ses conférences furent très suivies, même des paroisses voisines. L'affluence y était considérable. Le tribunal de la pénitence fut, pendant le cour de ses conférences, ce qui dura plusieurs années, pendant le Carême, très fréquenté. Il y eut peu de personnes qui résistèrent à la grace de Dieu. Presque tous réglèrent les affaires de leur conscience. Il continua à travailler avec succès cette portion de la vigne du Seigneur, jusqu'en 1823, ou à ses infirmités vint se joindre la surdité. Ce fut alors qu'il forma devant Dieu la résolution d'offrir sa démission, pour s'occuper entierement de son salut et du compte qu'il devait rendre à Dieu. Il resta pendant le reste de sa vie avec celui qu'il avait supplié Mgr de Trevern de lui donner pour successeur. Il termina sa laborieuse et édifiante carrière le 1er decembre 1827. Requiescat in pace.

 

 

 

[ 3 ]

Ordonnance de Mgr l'évêque Savy

qui autorise d'établir l'oraison des 40 heures dans l'église de Doazit.

Dominique-Marie Savy, par la miséricorde divine et l'autorité du saint-siège apostolique, évêque d'Aire,

En vertu des bulles de Benoit (14) et Clément (13) qui instituent et étendent à toutes les églises du monde catholique, ou le Saint Sacrement sera exposé avec la permission de l'ordinaire, l'oraison dite des 40 heures, avec indulgence plénière que Pie (7) a rendue applicable aux ames du Purgatoire.

Nous permettons à Monsieur le curé de Doazit, canton de Mugron, arrondissement de St-Sever d'exposer le très Saint-Sacrement, dans l'église paroissiale, tous les ans, pendant les trois jours qui précèderont immédiatement, le temps de la sainte quarantaine, et d'annoncer aux fidèles la susdite indulgence.

En conséquence, la messe et les vêpres y seront célébrées solemnellement, et le salut donné le soir, après les instructions d'usage.

Donné à Aire, le 1er février 1838.

† D. Marie E. d'Aire

 

 

 

Saint-Sacrement

Dominique-Marie Savy, par la miséricorde divine et l'autorité du saint-siège apostolique, évêque d'Aire,

Vu la prière qui nous a été adressée par Mr Priam, curé de Doazit, aux fins d'obtenir l'érection de la confrérie du St-Sacrement, dans l'église paroissiale de Doazit.

Vu les pouvoirs à nous accordés à cet effet par N. S. P. le Pape, le 27 novembre 1830.

Nous avons érigé et érigeons par ces présentes la confrérie du très St-Sacrement dans l'église paroissiale de Doazit, canton de Mugron archiprêtré de St-Sever.

Nous voulons qu'en se conformant aux statuts de la confrérie, approuvés par notre ordonnance du 22 juin 1830, les confrères jouissent à perpétuité des privilèges suivans :

Indulgence plénière le jour de l'entrée et le jour de la fête principale de la confrérie, fixée au 3ème dim(anche) après la Pentecôte, de plus, les fêtes de Noël, de Paques, de l'Ascension, de la Pentecôte ; les fêtes de la Conception, de la Nativité, de l'Annonciation, de la Purification et de l'Assomption de la Sainte Vierge ; en outre, un jour de chaque mois, au choix du confrère ; et la même indulgence à l'article de la mort.

La présente ordonnance sera placée à la tête du registre de la confrérie.

Donné à Aire dans notre palais épiscopal le 20 juin 1831.

† D. Marie Ev. d'Aire.

 

 

Observations.

Pour gagner ces indulgences, il faut ;

[ 4 ]

1e Se confesser habituellement toutes les semaines, (indult de Clément XIII, 9 décembre an 1763). Les personnes qui ne recourent pas si souvent au sacré tribunal, doivent se confesser le jour de la fête, ou l'un des huit jours qui la précédent. (Décrét de la congrégation, approuvé par Pie VII, le 12 juin 1822.)

2e Communier à cette intention le jour ou du moins la veille de la fête. (Décret ci-dessus).

3e Prier à l'intention du Souverain Pontife. On peut se borner à la récitation fervente de cinq pater et cinq ave. Cette prière doit être faite dans l'église de la confrérie, depuis les premières vêpres jusqu'au coucher du soleil du jour de la fête. S'il s'agit de l'indulgence du jour de l'entrée et du jour du mois choisi par chaque confrère, elles doivent être faites le jour de la communion.

Pour l'indulgence de l'article de la mort, si le malade ne peut point remplir les autres conditions, il lui suffit de prononcer et même d'invoquer le très saint nom de Jésus.

 

 

 

Ordonnance de Mgr l'évêque pour l'érection de la confrérie du Rosaire

Dominique-Marie Savy, par la miséricorde divine et l'autorité du saint-siège apostolique, évêque d'Aire,

Vu la prière qui nous a été adressée par Mr Priam, curé de Doazit, aux fins d'obtenir l'érection de la confrérie du Rosaire, dans l'église paroissiale de Doazit :

Vu les pouvoirs à nous accordés à cet effet par N. S. P. le Pape, le 30 avril 1836.

Nous avons érigé et érigeons par ces présentes la confrérie du Rosaire dans l'église paroissiale de Doazit, canton de Mugron, archiprêtré de St-Sever.

Nous voulons qu'en se conformant aux statuts de la confrérie, les confrères jouissent à perpétuité des privilèges suivans :

Indulgence plénière le jour de leur entrée et le jour de la fête principale de la confrérie, fixée au 1er dimanche d'octobre, de plus, les fêtes de Noël, de Paques, de l'Ascension, de la Pentecôte ; les fêtes de la Conception, de la Nativité, de l'Annonciation, de la Purification et de l'Assomption de la Ste Vierge ; en outre, un jour de chaque mois, au choix du confrère ; et la même indulgence à l'article de la mort.

La présente ordonnance sera placée à la tête du registre de la confrérie.

Donné à Aire le 12 septembre 1837.

† D. Marie Ev. d'Aire.

 

 

Observations.

Pour gagner ces indulgences, il faut,

1e Se confesser habituellement toutes les semaines, (indult de Clément XIII, 9 Xbre 1763).

[ 5 ]

Les personnes qui ne recourent pas si souvent au sacré tribunal, doivent se confesser le jour de la fête, ou l'un des huit jours qui la précédent. (Décrét de la congrégation, approuvé par Pie VII, le 12 juin 1822.)

2e Communier à cette intention le jour ou du moins la veille de la fête. (Décret ci-dessus).

3e Prier à l'intention du Souverain Pontife. On peut se borner à la récitation fervente de cinq pater et cinq ave. Cette prière doit être faite dans l'église de la confrérie, depuis les premières vêpres jusqu'au coucher du soleil du jour de la fête. S'il s'agit de l'indulgence du jour de l'entrée et du jour du mois choisi par chaque confrère, elles doivent être faites le jour de la communion.

Pour l'indulgence de l'article de la mort, si le malade ne peut point remplir les autres conditions, il lui suffit de prononcer et même d'invoquer le très saint nom de Jésus.

 

 

 

Chemin de la Croix

Dominique-Marie Savy, par la miséricorde divine

et l'autorité du saint-siège apostolique, évêque d'Aire,

Sur la demande écrite qui nous a été adressés le 1er septembre par Mr le curé de Doazit, d'ériger le Chemin de la Croix dans l'église paroissiale de Doazit, canton de Mugron, arrondissement de St Sever.

En vertu du bref de N. S. P. le Pape Grégoire (16) daté de Rome, du 30 avril 1836, par lequel il nous autorise à déléguer M. les curés du diocèse pour établir cette dévotion si utile dans leurs paroisses respectives.

Nous autorisons l'érection du Chemin de la Croix dans l'église paroissiale de Doazit et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites M. le curé lui-même.

En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachés à cette dévotion.

La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du Chemin de la Croix, après avoir été trancrits sur les registres de la fabrique, seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.

Donné à Aire sous notre seing, le sceau de nos armes, et le contre-seing de notre secrétaire, le 12 septembre 1837.

† D. Marie Ev. d'Aire

Par mandement de Monseigneur

Durrieu ptre sre par.

 

 [ 6 ]

Autel Privilégié

Dominique-Marie Savy, par la miséricorde divine

et l'autorité du saint-siège apostolique, évêque d'Aire,

Vu la demande qui nous a été faite par Mr l'abbé Priam curé de Doazit, canton de Mugron, aux fins d'obtenir pour son église, le Privilège dont il est question aux art. 363, 364, 365 des statuts, en faveur de l'autel dédié à la très sainte vierge Marie.

En vertu du bref de N. S. P. le Pape Grégoire XVI en date du 30 avril 1836, valable pour 7 ans, et dont nous aurons soin de demander le renouvellement, nous désignons et nous déclarons privilégié l'autel dédié à la Sainte Vierge, dans l'église de Doazit.

Le présent diplôme transcrit sur le registre dit de paroisse, prescrit par l'art. 280 des statuts, sera soigneusement conservé dans les archives de l'église.

On inscrira ou gravera, en gros caractères, près de l'autel, ces mots : autel privilégié.

Donné à Aire le 27 du mois de novembre 1839.

† D. Marie Ev. d'Aire

 

 

 

Service des annexes

Aire, le 21 décembre 1839.

Monsieur le Curé

Nous avons jugé qu'il convenait de réduire le service des annexes, comme trop pénible pour les prêtres, dont ce service épuise les forces avant le temps ; et aussi comme préjudiciable au service paroissial, par le temps qu'il fait perdre en de longues courses, les dimanches et jours de fêtes ; mais nous croyons pour des raisons qui nous ont paru graves, devoir ajourner l'exécution si désirable de l'article 302 des statuts du diocèse.

En conséquence, le service des annexes continuera de la même manière que Messieurs les curés avaient coutume de le faire.

Recevez l'expression de mes respectueux sentiments.

† Fr. Ad. Ev. Coadj. d'Aire

 

 

 

Cas réservés

Aire le 26 Xbre 1839

Monsieur le Curé

Les pouvoirs d'absoudre des cas réservés qui avaient été précédemment accordés, expirent au premier janvier. Il nous a donc paru expédient de régler par une décision générale, et qui devra être observée sur ce point important de discipline, en conciliant ce ...

[ 7 ]

... qu'exige le bien des âmes avec les règles de l'église et les nouvelles dispositions portées aux statuts synodaux. En conséquence Monseigneur l'Evêque accorde :

1e à MM les chanoines titulaires de l'église cathédrale, à MM les archiprêtres et doyens, à M. le supérieur et à MM les directeurs du grand séminaire, à MM les missionnaires, la faculté d'absoudre des cas simplement et spécialement réservés ainsi que des suspenses réservées.

2e à MM les archiprêtres la faculté d'autoriser pour chaque cas particulier les prêtres approuvés de leur archiprêtré à absoudre des cas simplement réservés et des censures annexées et des cas spécialement sous le N. 9 et 10 et MM les doyens auront le même pouvoir dans l'étendue de leur doyenné.

3e à MM les chanoines honoraires, à MM les directeurs du petit séminaire, à MM les desservants, le pouvoir, d'absoudre des cas simplement réservés et des cas spécialement réservés sous les no 9 et 10. Ces facultés sont accordées jusqu'au premier janvier 1841.

Recevez, Mr le Curé, l'expression de mes sentiments respectueux.

† Ad. Ad. Ev. Coadj. d'Aire.

 

 

 

Eglise du Mus

Aire le 25 fevrier 1841.

Monsieur le Curé, selon votre demande du 10 février, je vous adresse ci-jointe l'ordonnance qui établit une fabrique spéciale pour l'église du Mus. Elle devra borner toutes ses opérations à l'administration usuelle des deniers de l'église. Elle n'a aucune attribution légale aux yeux de l'autorité civile ou administrative. Elle ne peut avoir des rapports directs, officiellement qu'avec moi. Je serai toujours disposé à connaitre avec intéret à approuver et à seconder ses opérations.

Pour frais d'expédition de l'ordonnance ci-jointe vous voudrez bien remettre à M. le doyen de Mugron 1 f. 50 c.

Recevez, Monsieur le Curé, l'expression de mon dévouement.

† Fr. Ad. Ad. Ev d'Aire.

 

 

Ordonnance qui établit une commission pour l'église du Mus

François-Adélaïde-Adolphe Lannéluc, par la miséricorde divine et la grace du saint siège apostolique, evêque d'Aire,

Vu la circulaire ministérielle du 11 mars 1809,

Voulant confier à une commission spéciale le soin d'administrer les intérets de l'église du Mus annexe de l'église succursale de Doazit sous la présidence de M. le desservant de Doazit, lequel est également chargé du service de l'église du Mus.

Nous avons nommé et nommons par ces présentes membres de cette commission avec titre de marguilliers de l'église du Mus MM Jean Lafargue Junca, Jean Baptiste Beyris Lahouillade et Fabien Sourigues Guirouse, le maire du Mus qui sera membre de droit.

M. le curé de Doazit est chargé de l'éxécution de la présente ordonnance laquelle sera lue au prône de la messe de paroisse dans l'église du Mus et transcrite en tête ...

[ 8 ]

... du registre des délibérations de la commission établie par ces présentes.

Donné à Aire en notre palais épiscopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre secrétaire le 24 février 1841.

† Fr. Ad. Ad. Ev. d'Aire

par mandement de Mgr l'Evêque d'Aire

A. Dulin ch(anoin)e hon(orair)e secrétaire

 

 

 

Cloches du Bourg, Aulès et le Mus

L'an mil huit-cent-dix-neuf la paroisse de Doazit se trouvant sans cloches parce qu'elles étaient felées, se rendit généreusement favorable à une quête volontaire qui fut faite par le vicaire de cette paroisse pour la refonte et l'augmentation de ses cloches. Cette quête commença le 22 mars et elle rendit trois mille sept-cents-neuf francs. Les habitants passèrent une police avec deux fondeurs de cloches le 18 avril 1819. D'après cette police les habitants remirent aux fondeurs sept cent soixante livres de matière, et de plus quatre ving huit livres que les habitants avaient ajouté à leur quête. Ils en firent venir d'Espagne en debris de canons neuf cents vingt six livres et un quart de livre. Leur remise fut de dix sept cents soixante six livres. Les églises d'Aulès et du Mus avaient été privées de cloches depuis la révolution de 93, époque ou ils eurent la douleur de les voir descendre de leurs clochers de les voir casser et enlever. Sur cette quete on fit faire deux cloches pour ces deux églises. Celle d'Aulès du poids de deux cents cinquante cinq livres et celle du Mus du poids de deux cents quarante sept livres. Celles du bourg pesent la grande neuf cents soixante livres, l'autre trois cents une livre.

De leur côté les fondeurs s'obligeaient à rendre en cloches le même poids qu'ils reçevaient en matière, s'obligeant à supporter à leurs frais le déchet. Ces cloches furent coulées le 3 juin et elles furent placées au clocher, après leur bénédiction, le vingt quatre du mois de juin. Celles d'Aulès et du Mus ne furent placées qu'un mois après, c'est à dire le vingt deux juillet. J'ai oublié de dire qu'on donnait aux fondeurs trente trois francs trente trois centimes par quintal.

Cinq ans après on fit placer une autre cloche du poids de sept quintaux et trente cinq livres, au clocher du bourg.

 

 

 

[ 9 ]

Réparation de l'église du bourg et de ses deux autels

L'église du bourg de Doazit se trouvant trop petite pour la population, on avisa aux moyens de l'agrandir. Pour cela on mura un morceau de terrain qui se trouve entre les deux piliers du côté du nord et couchant de l'église. On porta la porte qui se trouvait placée au premier pilier intérieur, à l'endroit qu'elle occupe actuellement. On ajouta le morceau de tribune qui y correspond à celle qui existait depuis douze ans. On fit faire aussi le grand vitrail qui est à l'extrémité de la tribune qui est devant l'autel du Rosaire. Toutes ces réparations se montèrent à six cents francs quy furent payées à la fin de l'ouvrage qui fut terminé en 1838. La grele qui survint et qui enleva toutes les récoltes nous força à suspendre tous les travaux jusqu'en 1841 époque ou furent construits les fonds baptismaux et qui coutèrent y compris la pierre baptismale 300 f. En 1842 on a repris les travaux. Nous avons payé au maçon pour le récrépissage intérieur de l'église et le blanchissage cent cinquante francs. Enfin on a traité avec Mr Roquejoffre doreur à Aire pour redorer en entier le grand autel et une partie du petit pour la somme de huit cent francs avec la nourriture. Le doreur s'est rendu à Doazit le treize juin 1842 jusqu'au quatre août de la même année. J'oubliais de dire qu'en sus de la dorure Mr Roquejofre s'était engagé à peindre la tribune, les fonds baptismaux et à passer un vernis à la chaire.

 

 

 

Chemin de la Croix

Quoiqu'en 1837 Mgr Savy, m'eut autorisé à ériger le chemin de la Croix je ne peut donner suite à cette autorisation qu'après l'achevement des travaux commencés à l'église. C'est pour cela que j'ai du me munir d'une nouvelle autorisation que Mgr Lannéluc a bien voulu m'accorder le 8 août 1842, dont voici la teneur :

François Adélaïde Adolphe Lannéluc, par la miséricorde divine et l'autorité du St siège apostolique, évêque d'Aire

Sur la demande écrite qui nous a été adressés le 6 aout 1842 par Mr ...

[ 10 ]

... le curé de Doazit, d'ériger le Chemin de la Croix dans l'église succursale de Doazit, canton de Mugron, arrondissement de St Sever.

En vertu du bref de N. S. P. le Pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 Xbre 1839 par lequel il nous autorise à établir par nous-même, ou par nos délégués dévotion si utile,

Nous autorisons l'érection du Chemin de la Croix dans l'église de Doazit et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, Mr Priam, ptre curé de cette église..

En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.

La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du Chemin de la Croix, après avoir été trancrits sur les registres de la fabrique, seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.

Donné à Aire en notre palais épiscopal sous notre seing, le sceau de nos armes, et le contre-seing de notre secrétaire, le 8 août 1842.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

Par mandement de Monseigneur l'Evêque,

A. Dulin, che hone sécret.

 

 

Cérémonie du Chemin de la Croix

La cérémonie de l'érection du chemin de la croix a eu lieu le 21 août 1842. Mr Destenave curé de Grenade est venu donner les instructions analogues à la cérémonie et le procès verbal a été signé le 22 aout par MM Destenave, curé de Grenade, Priam, curé de Doazit, Canton, marchand, et Benquet sacristain, les deux de Doazit.

 

 

 

Visites pastoralles de Mgr Savi

Le vingt trois avril 1831 Monseigneur Savy se rendit à Doazit pour faire la visite pastorale, accompagné de Mr Bousquet vicaire général et de Mr Durrieux son sécrétaire intime. Sa grandeur administra le sacrement de la confirmation à deux cents vingt trois confirmants.

 

[ 11 ]

Autre visite

Le 21 du mois d'avril 1836 Mgr Savy se rendit à Doazit pour faire la visite pastoralle accompagné de Mr Bousquet vicaire général et de Mr Durrieu sécrétaire intime. Sa grandeur administra le sacrement de la confirmation à cent trois confirmants.

 

 

 

Usages

Je vais rapporter les usages de la paroisse.

Il est d'usage que tous les jours de fêtes supprimées on dit une messe pour le soulagement des ames du purgatoire. Les autres semaines de l'année ou il n'y a pas de fête supprimée, une messe pour les mêmes ames, chaque semaine est aussi célébrée après avoir été annoncée ainsi que le jour ou elle doit se célébrer. On annonce aussi au prône de la messe de paroisse les messes célébrées à la même intention les jours de fêtes supprimées.

Tous les membres de la confrair(i)e soit du St Sacrement, soit du Rosaire, soit de St Sébastien ont droit lorsqu'ils sont décédés à un service avec laudes qui est annoncé au prône de la messe de paroisse, le dimanche qui suit le service que la famille fait célébrer vers le septième jour.

On dit la messe pour les confrères vivants une fois par mois pour la confrérie du St Sacrement, le jeudi qui suit le dimanche de la procession. Pour celle du Rosaire le samedi qui suit aussi le dimanche de la procession, c'est à dire, le samedi qui suit le premier dimanche du mois.

Le lendemain de la fête de chaque confrairie, on célèbre aussi un service solemnel pour les confrères décédés.

Pour chaque mort la famille du defunt fait chanter trois messes, celle in obitu in septimo die, anniversarium.

Il est encore d'usage qu'on va faire la lévée du corps de chaque mort jusques dans la maison.

D'après l'usage il fallat se transporter dans l'église du quartier d'ou dépendait le mort pour y chanter les deux dernières messes. Depuis que nous avons un autel privilégié, j'ai annoncé ces services devant cet autel. Un seul quartier celui du Mus, a opposé une certaine résistance, c'est-à-dire, quelques habitants car le plus grand nombre s'est soumis sans difficulté à cette mesure toute dans l'intérêt des defunts.

[ 12 ]

La semaine sainte on chante l'office le jeudi saint, le vendredi on chante la passion et les autres prières marquées dans le missel. Le samedi St, on fait la bénédiction du feu, de l'encens et de l'eau.

Le jour de la fête de St Marc on fait la procession et on dit la messe pour demander à Dieu la conservation des fruits de la terre.

Le 1er mai fête de St Philippe et de St Jacques on fait aussi la procession et on chante la messe à la même intention que le jour de St Marc.

J'ai oublié de parler de la bénédiction qui a lieu dans cette paroisse le 29 avril, fête de St Pierre martyr (ordo Rom.) de l'aubépine.

Le jour de l'invention de la Ste Croix on fait la procession. On part s(an)s croix et sans chant. On se retire processionnellement, la croix à la tête en chantant le Vexilla Regis. Depuis ce jour jusqu'à l'exaltation de la Ste Croix, chaque dimanche, on fait la procession pour la conservation des fruits de la terre.

On dit aussi à la même intention une messe chaque semaine.

La veille de la Pentecôte on fait la bénédiction de l'eau.

Le 14 juin de chaque année la paroisse de Doazit se rend processionnellement à l'église de Meylis, dédiée à la très Ste Vierge et la messe y est chantée, en accomplissement d'un voeu qu'elle avait anciennement fait pour prier cette mère des miséricordes d'obtenir d'être délivrée de la grele qui a pareille époque avait ravagé la paroisse.

La veille de la St Jean, on va chanter à Aulès les premières vêpres du St précurseur et on y fait le feu de joie.

La veille de la Noël immédiatement avant la messe on chante les trois nocturnes de l'office et pendant le Te Deum, le célébrant se rend à la sacristie et se prépare pour chanter la messe.

 

 

 

[ 13 ]

Monuments

L'église d'Aulès renferme une piscine ou l'on baptisait par immersion.

La porte de l'église est tournée vers le coté de l'autel a gauche et n'est point vis à vis le milieu de l'autel. Après cette 1ère porte il y a une chapelle remplie de tombeaux avec un autel nommé l'autel de St Bernard. Sur une pierre extérieure de cette chapelle se trouve une inscription en caractère gothique mais très ancienne. Je fis interpreter en 1838 cette inscription. Je l'envoyai à Bordeaux à Mr Joannet grand amateur d'antiquités. Voici l'explication qu'il en a donné : "L'an mil quatre cent et le trente fevrier P. F. Eudoner a fait batir ce vestibule et en a fourni lui-même la pierre". Je ne garantie point la vérité de cette explication.

 

 

 

Confirmation administrée à 55 garçons

Le douze du mois de 7bre Mgr l'Evêque d'Aire après avoir annoncé son arrivée dans la paroisse, arriva le 11 et dessendit au presbitère. Le lendemain à 8 heures Mgr se rendit processionnellement à l'église ou il fut reçu par le curé du lieu, il commença par dire la Ste messe pendant laquelle il donna la communion à cinq cent personnes. Après avoir terminé la Ste messe il administra le sacrement de la confirmation aux jeunes gens dont les noms suivent : Paul Dulau à Bernadon, Firmin Barbe au Lieutenant, Etienne Cassaigne au Camenger, Jean-Baptiste Lalaude au Taston, Jean Marsan à Pebérié, Jean Domecq au Prouil, Pierre Daugreil à Tounat, Jean Domecq au Prouil, Bernard Lafferrere à Lartoux, François Dufau à Berdoy, Pierre Taulade à Moustoulic, Jean Fautoux à Cassou, Arnaud Lanevere au Touton, Romain Castagnet à Angoumau, Jean Baptiste Dezest à Dezest, Arnaud Justes à Camsuzon, Germain Lespiaucq à Claverie, Arnaud Dumartin à Vic, Anselme Ducamp à Ducamp, Pierre Busquet à Marguerit, Jean Lailheugue à Laboite, Jean Baptiste Labeyrie au Bernaton, Pierre Dupouy à Loustalot, Jean Lailheugue à Meron, Jean Lailheugue à Justes, Jean Daudignon à Demus, Benoit Lafitte au Pepic, Jean Busquet à Brouquère, Marcel Laborde à Lassi, Jean Cascail à Mareu, Alexis Plassin à Loste, Jean Lailheugue à Meron, Dominique Crouts au Poudat, Joseph Lespiaucq à Claverie, Jean Labat au Rey, Thomas Lailheugue à Peyran, Jean Lailheugue à Labouyrie, Hipolite Lauqué à Pinton, Etienne Lafferre à Lartous, Jean Lataste à Garipau, Jean Busquet ...

[ 14 ]

... à Marguerit, Jean Beyris à Lahouillade, Jean Poyuzan à Angoumau, Pierre Lailheugue à Labouyrie, Jean Lesbarreres à Lahaurie, Jean Dauga à Hilloucat, Pierre Daudignon au Barrouilhet, Pierre Dubroca à Mounicon, Pierre Campagne à Perras, Jean Lagreulet à Gardela, Arnaud Lailheugue à Lestage, Bertrand Lafitte à Masdaunes, Jean Batbi à Laysit, Jean Dulau à Labrouquère, Bernard Lailheugue à Laborde Josse.

 

Filles 76

Jeanne Hontang à Rayret, Jeanne Sansoube à Sansoube, Françoise Diris à Lajus, Suzanne Lafitte au Pierrot, Jeanne Capdeviolle à Picuré, Anne Diris au Guerre, Jeanne Despouys au Calon, Anastasie Lafargue à Mora, Jeanne Larribehaude à Harriet, Jeanne Barbe au Lieutenant, Françoise Barbe au Lieutenant, Jeanne Beyris à Lahoueillade, Angèle Lailheugue au Bourdillon, Jeanne Dané à Loustau, Jeanne Lafitte au Pierrot, Jeanne Lafitte au Pouric, Jeanne Justes à Camsuzon, Marie Lapeyre à Pelane, Marie Langlade au Fourré, Catherine Benquet au Benquet, Marie Dagès au Tarigoch, Jeanne Marsan à Cazotte, Magdeleine Limoges à Jouandediu, Catherine Labeyrie au Caderon, Romaine Dubedout à Marsan, Jeanne Bancont à Camès, Magdeleine Ducournau à Casterot, Jeanne Lagreulet à Gardela, Margueritte Dumartin à Berriot, Catherine Poysegur à Laplace, Françoise Diris au Guerre, Jeanne Lagreulet à Gardela, Catherine Cassaigne au Cammenger, Jeanne Lacoste à Caupenne, Jeanne Lacouture au Sane, Jeanne Lafferrère au Tastet, Marie Lafferrère au Tastet, Jeanne Crouts au Poudat, Catherine Cassagne au Cammenger, Marie Dumas à la Jaquette, Romaine Lafitte au Lanot, Anne Dupouy à Mora, Marthe Lacouture à Lacoste, Claire Dupouy au Galan, Jeanne Dubroca à Laplante, Marie Tastet à Lespicam, Jeanne Dupouy au Galan, Jeanne Dezest à Michas, Catherine Dupouy à Masdaunes, Catherine Dezest à Michas, Jeanne Diris au Guerre, Jeanne Lailheugue à Laborde Mariotte, Marie Dupouy à Mora, Catherine Lailheugue à Lestage, Jeanne Dupouy au Galan, Claire Laborde au Cohe, Jeanne Laborde au Cohe, Marie Claverie à Mondiron, Marie Lailheugue à Lestage, Catherine Lafitte au Pierrot, Jeanne Dané au Galan, ...

[ 15 ]

... Catherine Lailheugue à Lestage, Jeanne Dudès à Lacoste d'Espaunic, Marie Audignon au Barrouilhet, Margueritte Claverie à Hilloucat, Jeanne Sarramia au Manec, Jeanne Dauga à Hilloucat, Jeanne Lailheugue à Lestage, Jeanne Dubroca à Laplante, Catherine Marsan à Guiraute, Catherine Dupouy au Galan, Jeanne Dupouy au Marchand, Margueritte Momas au Lebat.

 

 

 

Reliques

Mgr Lannéluc se trouvant en cours de visite dans la paroisse de Doazit, procéda le treize du mois de 7bre 1842 à la vérification des papiers qui attestent de l'autenticité des reliques, de St Venerand, St Severin, St Second, St Precieux, St Valide et après l'attestation qui lui fut faite par le curé de la paroisse (Priam, qu'il avait lui même rompu le sceau pour faire redorer la chasse ; Mgr dressa un procès verbal de la vérification des papiers et de l'attestation du curé et renferma dans la chasse les anciens papiers qui concernent les reliques des SS dont nous avons parlé avec le procès verbal qu'il venait de faire. Sur la chasse par derrière, il mit un ruban rouge en croix et en scella de son sceau les quatre extremités avec de la cire rouge le 13 7bre 1842.

 

 

 

Ordonnance de Mgr Lanneluc

après la visite pastorale relative à l'église du Mus

François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du St siège apostolique, Evêque d'Aire.

A la suite de la visite pastorale que nous avons faite dans l'église du Mus le quatorzieme jour du mois de septembre de l'an 1842,

Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :

artcle 1er

Attendu que nous (avons) trouvé la nef de l'église, le maitre autel, le pavé du sanctuaire et les marches de l'autel, en particulier le lambris de la voute qui doit être renouvellé en entier, la sacristie, le vestiaire et tout le mobilier de l'église dans un état déplorable, sans entrer dans d'autres détails, l'église du Mus restera interdite, ipso facto si dans le delai de six mois à dater de ce jour ...

[ 16 ]

... elle n'est mise dans un état complet de décence et munie de tous les objets nécessaires pour le service religieux.

artcle 2e

Avant le premier jour du mois de janvier prochain Mr le curé nous adressera un rapport de ce qui aura été fait pour l'éxécution de la présente ordonnance, laquelle sera lue au prône de la messe de paroisse, le premier dimanche qui suivra sa reception, transcrite sur le registre de la fabrique et gardée dans les archives de l'église.

Donné à Lahosse (en cours de visite pastorale) sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre sécrétaire le 16e jour de septembre de l'an 1842.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

par mandement de Monseigneur l'Evêque

A. Dulin che hone secrete

 

 

 

 

Ordonnance de la visite pastorale

à la suite de la visite pastorale que nous avons faite dans l'église de Doazit

le treizieme jour du mois de 7bre de l'an 1842.

François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du St siège apostolique, Evêque d'Aire.

artcle 1er

Le tabernacle de l'autel dédié à la Ste Vierge sera soigneusement conservé et rédoré pour être mis en rapport avec la restauration des autres ornements de l'autel.

2eme

Mr le curé et la fabrique feront auprès de l'autorité municipale les démarches convenables, pour qu'il soit fait à la toiture de l'église les réparations urgentes pour préserver cet édifice de toute dégradation. - Pareilles démarches seront faites pour obtenir l'éxécution des réparations non moins urgentes dans le batiment du presbitère.

3eme

Mr le curé témoignera de nouveau à ses paroissiens la satisfaction que nous avons éprouvée pour la propreté, la décoration et la décence du lieu saint, ainsi que pour les consolations que nous avons reçues dans notre visite pastorale.

Avant le premier jour du mois de janvier prochain -

Mr le curé nous adressera un rapport de ce qui aura été fait pour l'éxécution de la présente ordonnance, laquelle sera lue au prône de la messe de paroisse, le premier ...

[ 17 ]

... dimanche qui suivra sa reception, transcrite sur le registre de la fabrique et gardée dans les archives de l'église.

Donné à Lahosse en cours de visites pastorales sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre sécrétaire le 16e jour de septembre de l'an 1842.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

par mandement de Monseigneur l'Evêque

A. Dulin che hone secrete

 

 

 

 

Ordonnance de la visite pastorale

François Adélaïde Adolphe Lannéluc, par la miséricorde divine et l'autorité du St siège apostolique, Evêque d'Aire.

A la suite de la visite pastorale que nous avons faite dans l'église d'Aulès le douzième jour du mois de 7bre de l'an 1842, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit

artcle 1er

La chaire sera soigneusement grattée au cizeau pour la dégager de la peinture qui la dégrade.

2eme

Les deux reliefs en platre appendus aux colonnes à l'entrée du sanctuaire seront enlevés.

3eme

Nous esperons apprendre avant long temps que le projet de redorer le tabernacle et tout le rétable du maitre autel, qui doit être conservé avec le plus grand soin, a été accompli.

4eme

Le mur extérieur de la chapelle de St Sebastien sera réparé, consolidé et préservé ainsi d'une ruine imminente. Tous les autres murs et contreforts de l'église seront dégagés du lierre et autres plantes parasites qui compromettent leur solidité en y insinuant une humidité nuisible.

5eme

Nous apprendrons avec satisfaction tout ce qui sera fait pour l'utile conservation de l'église d'Aulès aussi précieuse que remarquable par les caractères d'antiquité qu'offre cet édifice.

Avant le premier jour du mois de janvier prochain, Mr le curé nous adressera un rapport de ce qui aura été fait pour l'éxécution de la présente ordonnance, laquelle sera lue au prône de la messe de paroisse, le premier dimanche qui suivra sa reception, transcrite sur le registre de la fabrique et gardée dans les archives de l'église.

Donné à Donzacq en cours de visites pastorales sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre sécrétaire le 19e jour de septembre de l'an 1842.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

par mandement de Monseigneur l'Evêque

A. Dulin che hone secrete

 

 

 

 

[ 18 ]

Réponse de Mgr l'évêque d'Aire

sur les rapports que le curé de Doazit lui a adressés

rélatifs aux ordonnances de la visite pastorale.

Aire le 29 Xbre 1842

Monsieur le Curé

J'ai lu avec satisfaction les deux rapports que vous m'avez adressés sur les travaux éxécutés ou projettés dans les églises de Doazit et d'Aulès.

Je suis aussi touché des dispositions des paroissiens du Mus et des prières que vous m'adressez en leur faveur. Prenant en considération les mouvements qu'ils se sont donnés pour la réparation de leur eglise et son ameublement, je proroge pour six mois l'effet de mon ordonnance de visite. Mais j'attends de vous un second rapport sur l'état des choses au 1er juillet prochain.

Recevez, Monsieur le Curé, l'expression de mon dévouement.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

 

 

 

Jubilé

Le 11 du mois de Xbre 1842 conformément au mandement de Mgr l'Evêque d'Aire, le jubilé, à cause de la persécution de la religion en Espagne, a commencé dans le diocèse d'Aire le 11 Xbre comme nous l'avons déjà dit. Le peuple s'est approché du sacrement avec une grande affluence pendant les 15 jours qu'il a duré. Pendant ce temps environ mille communions ont été données dans la paroisse de Doazit.

 

 

 

Pendant le carême de 1843 nous avons donné une instruction chaque jeudi du carême et une autre instruction (conférence) chaque dimanche. Le tamps pascal a été ouvert le 4ème dimanche du carême. Les premiers jours nous avons confessé les enfans, c'est-à-dire, les garçons le lundi, les filles le mardi. Le reste de la semaine ont été confessés les sourds et les infirmes. Pendant toute la durée du temps pascal, il y a eu 900 communions.

 

 

 

[ 19 ]

Réparations à l'église du Mus

Le cinq 7bre 1843, on a donné à platrer l'église du Mus, c'est à dire la grande nef. L'ouvrage a été entrepris à raison de 4f 30c la toise. Il y a eu 34 toises 33 pieds de plafond. Cet ouvrage a couté cent cinquante sept francs, treize centimes qui ont été payés le 16 8bre 1843.

 

 

 

Achat d'une chasuble de toute couleur

Le 12 8bre nous avons acheté une chasuble de toute couleur pour l'église du Mus pour la somme de cinquante francs.

 

 

 

Achat et placement de deux tombeaux d'autel

Le 21 du mois de mars 1843 l'administration de l'église du Mus a fait et conclu avec Mr Roquejoffre doreur à Aire, marché de deux tombeaux d'autel, que le doreur s'est engagé à venir placer. Le 22 9bre il est arrivé à Doazit avec les dits tombeaux. Le lendemain ils ont été portés au Mus et placés comme cela avait convenu. Il a fallu au doreur le 23, 24, et 25 9bre pour les placer. Ces deux tombeaux en place coutent à l'administration de l'église du Mus trois cents dix francs.

 

 

 

Carnaval Paques 1844

Nous avons eu l'année 1844 pendant le Carnaval deux cents soixante sept communions. Le peuple s'est rendu en foule aux instructions ainsi qu'aux instructions qui ont eu lieu pendant le Careme qui l'a suivi. Pendant le temps paschal nous avons donné la communion a sept cents quatre vingt trois personnes. La quête pour le séminaire a produit cent seize francs.

 

 

 

Procession de Maylis 1844

1ère communion à Maylis

Selon l'usage établi, nous nous sommes rendus processionnellement à l'église de Maylis le 14 juin juin à Maylis pendant la messe chantée y ont fait la 1ère communion :

André Lafitte au Barriqué
Jean Labat au Duc
Eloi Busquet au Duc
Françoise Lailheugue au Bourdillon
Honnorine Breschin à Cartel
Jeanne Dupouy au Coy

 

 

Lettre circulaire

relative à l'application de la messe, le jour des fêtes supprimées 13 mai 1843.

Les fêtes supprimées seules obligatoires sont :

La circoncision
La purification
L'annonciation
Le lundi de Pâques et de Pentecôte
La nativité de la sainte vierge
L'immaculée conception
La seconde fête de Noël

 

 

[ 20 ]

Fêtes supprimées

Lettre circulaire de Monseigneur l'Evêque d'Aire

rélative à l'application de la messe les jours de fêtes supprimées

François-Adélaïde-Adolphe Lannéluc, par la miséricorde divine et l'autorité du saint-siège apostolique, Evêque d'Aire,

Au clergé de notre diocèse, Salut et bénédiction en notre Seigneur Jésus-Christ.

Une difficulté ayant été soulevée dans quelques diocèses sur l'application de la messe les jours de fêtes supprimées, et la presse religieuse nous ayant fait connaître les décisions qui ont été données à Rome à ce sujet, nous avons dû aussi, Nos très chers coopérateurs nous adresser au Souverain Pontife, moins pour obtenir la solution de cette question sur laquelle l'uniformité des réponses transmises à plusieurs Prélats ne nous permettait pas de conserver le moindre doute, que pour être autorisé à fixer une compensation pour les messes omises par le passé.

Nous avons donc fait parvenir la supplique suivante :

"Beatissime Pater, Diarium Gallicanum cui Titulus, l'ami de la religion, retulit resolutionem Apostolicam ad Episcopum cunomaniniem dirutam die 14 junii 1841 ep quâ comtat Parochos teneri missam applicare pro populo omnibus festis diebus etiam reductis.

Cum autem hujusmodi resolutio ad omnem clerum gallicanum spectet, postulat Episcopus Aturensis à sanctitale vestrrâ ut ipsi impertiri dignetur faussatum gesta beneplacitum singulis parochie qui huc usqui applicationem omisisint." quod.......

Sa Sainteté a fait répondre par la Sacrée pénitencerie :

"Sacra Poenitentiaria, de speciali et apostolica autoritate, venerabili in christo patri Episcopo oratori facultates necessarias et opportunas concedit ad hoc ut parochis dequibus in preibus missas non applicatas pro populo festis diebus etiam reductis, impositâ singulis missâ unâ quoad preateritum tantum condunare valeat, supplente ipsâ sacrâ poenitentiariâ reliquum missarum defectum de Thesauio Eclesiae. contrarus quibrescumque non abstantibus.

Datum Romae in sacrâ Poenitentiariâ die 22 martii 1843 S. F. de prets S. P. Regens."

En conséquence de ce rescrit, nous fixons à une messe la compensation à laquelle sont tenus pour messes omises, jusqu'à la date de notre présente circulaire, tous MM les curés et autres ayant charge d'âmes.

[ 21 ]

Et afin que pour l'avenir il n'y ait pas de difficulté, sur l'accomplissement de l'obligation d'appliquer la messe aux jours des fêtes supprimées, nous déclarons que les fêtes supprimées, seules obligatoires dans tout le diocèse, sont : La Circoncision, la Purification, l'Annonciation, le Lundi de Paques, le lundi de la Pentecôte, la Nativité de la Ste vierge, l'immaculée conception, la seconde fête de Noël.

L'obligation d'appliquer l'intention de la messe aux paroissiens n'existe pas pour les jours ou arrivent dans le calendrier les fêtes transférées ; on y satisfait dans ces cas le dimanche de la translation de la fête.

Donné à Aire, en notre Palais Episcopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing du secrétaire général de notre évêché, le 12 mai 1843.

† Fs Ad. Ad. Lannéluc Evêque d'Aire

par Monseigneur l'Evêque

Duplantier, chan. sec.-gén.

 

 

 

Enfans qui ont étés confirmés le 1er juillet à Mugron. le 1er juillet 1846

Lauqué Joseph, Busquet Eloi, Dassé Raymond, Plassin Pierre, Limoges Michel, Dandieu Jean, Daugé Jean, Dubroca Jean Baptiste, Crouts Jean, Commarieu Charles, Crouts Louis, Lailheugue Jean Baptiste, Beyris Pierre, Lannevère Jean, Lafferrère Jean, Dupouy Pierre, Langlade Jean, Lailheugue Arnaud, Domec Pierre, Labat Pierre, Bordelane Jean, Lespiauq Jean, Lafitte Martin, Cabanes François, Dezest Raymond, Sourigues Fabien, Dupouy François, Barrouillet Jean, Labarrère Bernard, Momas Pierre, Martin Pierre, Langlade Jean, Lalanne Pierre, Saint Martin Pierre, Diris Julien, Lailheugue Etienne, Lafferrère Jean, Commarrieu Denis, Delux Jean Baptiste, Labarrère Romain, Dupouy Jean, Beyris Jean Baptiste, Tastet Jean, Saint-Jean, Labat Anselme, Barrouilhet Jean, Tastet Jean, Lafitte André, Claverie Jean, Fauthoux Jn-Bte, Larrezet Philippe, Tastet Antoine.

Filles confirmées à la même époque.

Dubroqua Anne, Lafitte Jeanne, Labeyrie Catherine, Capdeviolle Catherine, Dubroca Jeanne, Lafitte Marie, Lafitte Claire, Dupouy Marie, Busquet Catherine, Lafitte Jeanne, Brettes Margueritte, Dagès Helène, Lafferrère Angélique, Dané Anne, Dulau Marie, Gaulin Catherine, Lauqué Jeanne, Dupouy Marie, Marguerit Jeanne, Castagnet Jeanne, Fescaus Justine, Dumarthin Magdeleine, Fauthous Françoise, Larrezet Marie, Larrieu Margueritte, Labat Jeanne, Lannevère Catherine, Plassin Marie, Lafitte Luce, Dubroqua Jeanne, Babbi Catherine, Dauga Jeanne, Lalhaude Marie, Dumartin Pauline, Dangoumau Françoise, Lauqué Catherine, ...

[ 22 ]

... Lespiaucq Jeanne, Lailheugue Françoise, Lafitte Elisabeth, Lailheugue Françoise, Dupouy Anne, Lauqué Magdeleine, Daudignon Marie, Dupouy Catherine, Lafitte Catherine, Lespiaucq Jeanne, Laloubère Jeanne.

 

 

 

Etablissement du chemin de la croix.

François Adélhaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du saint siège apostolique, évêque d'Aire,

Sur la demande écrite qui nous a été adressée le 17 avril courant par M. le curé de l'église paroissiale de Doazit canton de Mugron arrondissement de St-Sever.

En vertu du bref de N. S. P. le pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 Xbre 1829 par lequel il nous autorise à établir par nous même ou par nos délégués cette dévotion si utile,

Nous autorisons l'érection du chemin de la croix dans l'église d'Aulès et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, Mr Priam curé de Doazit.

En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.

La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du chemin de la croix, après avoir été transcrits sur les registres de la fabrique, seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.

Donné à Aire en notre palais épiscopal sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre sécrétaire, le 21 avril 1846.

† Fs Ad. Ad. Evêque d'Aire

par mandement de Monseigneur l'évêque,

A. Dulin che he secret. gén.

 

 

 

[ 23 ]

Procès-verbal

Nous Jean Pascal Priam, curé de Doazit, délégué par l'ordonnance de Monseigneur l'Evêque consignée ci-dessus avons érigé avec les cérémonies et formalités prescrites le chemin de la croix dans l'église d'Aulès, arrondissement de St-Sever, canton de Mugron.

Priam ptre

 

[Haut de page]
[Notes laissées par l’abbé Dominique Bellocq : ]

 

[ 25 ]

M. Jean-Pascal Priam

Petite notice sur M. Jean-Pascal Priam.

En 1823, M. Dulau, curé de Doazit, accablé d'années et d'infirmités, demanda pour successeur M. Priam, qui avait été son vicaire, et qui se trouvait alors curé de Castelnau-Tursan. Mgr de Trevern, alors évêque d'Aire, accéda à sa demande, et le respectable vieillard passa les dernières années de sa vie avec celui dont le caractère lui avait laissé des souvenirs sympathiques. Il vécut jusqu'au premier décembre 1827. Sa mort laissa M. Priam seul à la tête de la vaste paroisse de Doazit.

Le nouveau curé se fit toujours remarquer par une grande gaieté qui lui était naturelle, et par une générosité quelquefois excessive. L'église du bourg doit à son zèle de grandes réparations. Ce fut aussi quelque temps avant sa mort que l'église du Mus fut mise dans un état décent. M. Priam paraissait doué d'une constitution robuste mais il ne poussa pas si loin sa carrière que ses deux derniers prédécesseurs. Atteint d'une affection au coeur, il succomba après d'horribles souffrances, le deux avril 1847.

 

[ 26 ]

Confrèrie du Scapulaire

 

 

François Adélhaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du saint siège apostolique, évêque d'Aire,

Vu la supplique à nous adressés par M. Bellocq, curé de Doazit, canton de Mugron, tendant à ce qu'il nous plaise ériger canoniquement dans l'église de Doazit la confrérie du Scapulaire,

Vu les articles 336 et suivants des statuts du diocèse,

En vertu des pouvoirs à nous accordés le 14 janvier 1845 et le 14 août 1847 par notre S. P. le pape Grégoire XVI,

Voulant faciliter aux fidèles de notre diocèse le moyen de se consacrer plus étroitement au culte de la Très-Sainte-Vierge, et de se tenir constamment sous sa protection puissante, en portant le saint habit qu'elle a donné comme une marque distinctive de ses pieux enfants ;

Nous avons érigé et érigeons par ces présentes dans l'église de Doazit la confrérie du Scapulaire, voulant que tous les fidèles qui y seront agrégés par M. le curé de (la) dite paroisse, jouissent à perpétuité de tous les privilèges et indulgences accordés par les Souverains Pontifes à la confrérie mère établie à Rome sous le titre de Notre Dame du Mont Carmel.

Sera notre présente ordonnance transcrite en tête du registre de la confrérie, et dans le registre paroissial, et affichée convenablement dans l'église ou dans la sacristie.

[ 27 ]

Donné à Aire sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre sécrétaire, le 15 juin 1849.

† Fs Ad. Ad. Evêque d'Aire

par mandement de Mgr l'évêque,

Dulin chan. s. g.

 

 

 

Renouvellement du chemin de la croix à l'église du bourg

François Adélhaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du saint siège apostolique, évêque d'Aire,

Sur la demande par écrit qui nous a été adressée par M. le curé de Doazit d'ériger le chemin de la croix dans l'église de Doazit, doyenné de Mugron, archidiaconé d'Aire,

En vertu du bref de notre S. P. le pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 décembre 1839 par lequel sa sainteté nous autorise à établir par nous même ou par nos délégués cette dévotion si utile,

Vu les articles 358 et suivants des statuts du diocèse,

Nous autorisons l'érection du chemin de la croix dans l'église de Doazit et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, M. curé de cette église.

En conséquence, et suivant la teneur du ...

[ 28 ]

... rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.

La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du chemin de la croix, après avoir été transcrits sur les registres de la fabrique et sur le registre paroissial seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.

Donné à Aire en notre palais épiscopal sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre sécrétaire général, le 31 décembre 1849.

† Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire

par mandement de Mgr l'évêque,

Dulin chan. s. g.

 

 

 

Procès-verbal

Nous curé de Doazit, délégué par l'ordonnance de Mgr l'Evêque consignée ci-dessus avons érigé avec les cérémonies et formalités prescrites le chemin de la croix dans l'église du bourg de Doazit.

Fait à Doazit le vingt sept du mois de janvier 1850.

Ont signé D. Bellocq, curé de Doazit, Etcheverry, vicaire de St-Sever, P. Bellocq, vicaire de Doazit, Etienne Beyris, Jean Canton, Jean Barbe, Julien Sansoube, membres du conseil de fabrique.

 

 

 

[ 29 ]

Erection du chemin de la croix de l'église du Mus

François Ad. Ad. Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du saint siège apostolique, évêque d'Aire,

Sur la demande qui nous a été adressée par écrit le trente septembre mil huit cent quarante huit, par M. le curé de Doazit, d'ériger le chemin de la croix dans l'église du Mus, annexe de celle de Doazit, doyenné de Mugron, archidiaconé d'Aire,

En vertu du bref de N. S. P. le pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 décembre 1849, par lequel sa sainteté nous autorise à établir par nous même ou par nos délégués cette dévotion si utile,

Vu les articles 358 et suivants des statuts du diocèse,

Nous autorisons l'érection du chemin de la croix dans l'église du Mus, annexe de celle de Doazit et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, M. Bellocq, curé de Doazit.

En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.

La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du chemin de la croix, après avoir été transcrits sur les registres de la fabrique et sur le registre paroissial seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.

Donné à Aire en notre palais épiscopal ...

[ 30 ]

... sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre sécrétaire général, le 10 octobre 1848.

par mandement de Mgr l'évêque,

Dulin chan. s. g.

 

 

 

Procès-verbal

Nous Dominique Bellocq, curé de Doazit, délégué par l'ordonnance de Mgr l'Evêque consignée ci-dessus avons érigé avec les cérémonies et formalités prescrites le chemin de la croix dans l'église du Mus.

Fait à Doazit le quinze du mois d'octobre 1848.

Ont signé : D. Bellocq, curé de Doazit, P. Bellocq, vicaire de Doazit, Laborde-Laban, curé de Larbey, Lalaude, vicaire de Montaut, Cascailh-Rayret, Beyris-Lahouillade et Sourigues-Guirouse, membres du conseil d'administration de l'église du Mus.

 

 

 

Pièces jointes à ce registre :

Ordonnances épiscopales du :

27 novembre 1839 : Autel privilégié.
12 septembre 1842 : Ordonnance de visite pastorale de l'église d'Aulès.
13 septembre 1842 : Ordonnance de visite pastorale de l'église de Doazit.
14 septembre 1842 : Ordonnance de visite pastorale de l'église du Mus.
15 juin 1849 : Erection de la confrérie du Scapulaire dans l'église de Doazit.

 

 

Préfecture des Landes
Paris, le 9 mars 1850

Au nom du peuple français,
Le Président de la République.
Sur
le rapport du Ministre de l'Intérieur,

Le Comité de l'Intérieur, de la Justice, de l'Instruction publique et des Cultes du Conseil d'Etat entendu ;

Décrète :

art. 1er

Le Maire de Doazit (Landes) et le Desservant de l'église succursale de cette localité, agissant, tant en son nom qu'en celui de ses successeurs, sont autorisés à accepter, Savoir :

Le Maire, le legs fait par M. l'abbé Dulau à la Commune de Doazit, suivant un acte public du 30 juin 1836, d'un bâtiment et de ses dépendances, et le Desservant, les avantages résultant du même acte, tant à son profit qu'au profit des Desservants successifs de la dite église.

Le tout, aux charges, clauses et conditions du testament précité.

art. 2

Le Ministre de l'Intérieur et de l'Instruction publique et des Cultes sont chargés de l'éxécution du présent arrêté.

Fait à Paris, à l'Elysée National le 9 mars 1850.
Signé : L. N. Bonaparte.
Le Ministre de l'Intérieur signé : Ferdinand Barrot
Pour ampliation : le sous-sécrétaire d'Etat : signé : Daru.
Pour copie conforme.
Le Conseiller de Préfecture, sécrétaire gal signé : Sentets
Pour copie conforme :
Le Sous-Préfet de St-Sever.
E. ?. d'Escamps (?)

 

[Haut de page]

[Nous ajoutons ci-dessous, le contenu d’un cahier énumérant les usages de la paroisse de Doazit, laissé par l’abbé Bernard (Lazare) Bellocq, curé de Doazit depuis 1855, à l’intention de son successeur, et complété en 1891 par ce dernier : l’abbé Vital Brun, installé curé de Doazit le 10 août 1890]

Page 1 :

Notes pour mon successeur à Doazit

sur

les usages et coutumes de la paroisse

 

 

               Dimanches.

     A part les exceptions ci-dessous, tous les dimanches on va dire la messe aux deux annexes. Alors il y a trois messes. La première, qui est la messe de paroisse, se dit au Bourg à 6 heures ou 7 heures selon les saisons ; la seconde à Aulès à 9 ou 9 heures ½ selon les saisons ; la troisième au Mus à 10 ½ ou 11 heures.

     Le jour de Pâques, l’Ascension, le dimanche après l’octave du St-Sacrement, pour le Scapulaire, pour l’Assomption, pour le St-Rosaire, pour l’Immaculée Conception, pour l’Epiphanie, pour l’Oraison des 40 heures, pour la 1ère communion, lorsqu’il y a quelque Mission ou retraite on ne va pas aux annexes. Toutes les messes se disent au Bourg ; la 1ère à 6 ou 7 heures, la 2ème qui est presque toujours chantée à 10 ou 10 ½.

     Pour la Noël la messe de minuit est chantée au Bourg ; le matin à 7 heures elle est chantée à Aulès ; à 9 ½ messe basse au Bourg ; à 11 heures messe basse au Mus.

     Pour la Pentecôte, la St-Jean-Bte, pour la Toussaint la 1ère messe est chantée à Aulès ; la 2ème se dit au Bourg et la 3ème au Mus.

     Les vêpres se chantent toujours au Bourg, excepté la fête de St-Jn-Bte et de St-Martin.

 

               Enterrement

     A moins d’empêchement on fait toujours la levée du corps a domicile. Les sépultures des quartiers du Bourg et d’Aulès se font au cimetière d’Aulès ; celles du quartier du Mus à celui du Mus.

     A chaque décès il y a ce qu’on appelle le ramas ; cet argent est consacré, selon la volonté des donateurs, à chanter des services ou à dire des messes basses.

     Les services se paient 3". 2,50 pour le célébrant et 0,50 pour le chantre.

     Vu le peu de revenu de l’Eglise, Monseigneur a autorisé le curé à prendre 10 pour 100 sur les ramas. Cet argent est consacré à aider la fabrique à payer les chantres. On prend aussi sur ce produit 15" chaque année pour celui qui écrit les cantages. Garder secret ce prélèvement.

     Ordinairement on ne donne qu’un franc cinquante pour les messes basses ; on n’a [          ] encore pouvoir [             ] cet usage.

 

Page 2 :

               Adoration perpétuelle

     Monseigneur a autorisé la paroisse de Doazit à célébrer tous les ans cette grande fête le mardi après le St-Rosaire.

     De cette manière le même missionnaire ou le même prédicateur appellé pour le St-Rosaire sert pour l’Adoration.

 

               Sœurs de la Croix

     Leur établissement est fondé. Le curé permet les rentes nécessaires pour les payer.

     La maison que les Sœurs occupent appartient à la commune, mais tout le mobilier appartient à l’œuvre.

     Par conséquent, en cas de laïsation, il sera facile de les conserver. Il ne faudra que trouver une maison et cette maison est déjà promise par les demoiselles Dagès. Avec le petit qui est en caisse et les dons des bonnes âmes il sera, je crois, facile de faire face aux dépenses de leur nouvelle installation.

 

               Chantres

     Il y a deux chantres payés. Le produit du dixième dont je parlais tout-à-l’heure, et la somme de 45,00 alloués par la fabrique suffisent pour le moment pour le dit paiement. Le 1er, St-Genez Bourdillon reçoit 50,00, je le pairai avant de partir. Le 2ème M. Bte Dagès, adjoint au maire, qui n’a commencé à chanter que dans les premiers mois de cette année, sera assez rétribué en recevant 40,00.

 

               Confréries

     Il y a trois confréries canoniquement établies dans la parroisse : la confrérie du St- Sacrement, la confrérie du St-Rosaire et la confrérie du St-Scapulaire.

     Les membres des deux premières donnent chaque année une petite cotisation, dont le produit est employé à acheter les cierges nécessaires et à fournir l’honoraire des services et messes qui se chantent et se disent pour les morts et les vivants.

     La confrérie du St-Sacrement fait chanter un service après la mort de chaque confrère ; et tous les ans un service pour tous les membres défunts, le lundi après le dimanche de l’octave de la fête Dieu.

     La confrérie du St-Rosaire fait la même chose. Le service pour tous les membres décédés se chante le lundi après la fête. De plus cette confrérie fait dire douze messes par an pour les confrères vivant, le samedi après le premier dimanche du mois.

 

Page 3 :

     La confrérie du St-Sacrement donne chaque année 30" pour l’honoraire du missionnaire appellé pour l’Adoration.

     Si les aumônes ne suffisent pas pour payer les frais de l’illumination la confrérie du St-Rosaire donne le surplus.

     Comme les membres de la confrérie du St-Scapulaire ne donnent pas de cotisation, on se contente de chanter une messe pour les âmes du purgatoire le lundi après la fête.

 

               Supplément fait au curé par la paroisse

     On donne du froment et du maïs, qu’il faut aller chercher à domicile. Plusieurs familles, si on le désire, donnent de la paille ; mais il faut aussi aller la chercher.

 

               Vicaire

     La commune ne donne que 150" pour le vicaire. Elle fait payer au curé 150" la jouissance de la prairie et du petit champ.

 

[fin des notes écrites de la main de l’abbé Bernard Bellocq]

[Haut de page]

[début des notes écrites de la main de l’abbé Vital Brun]

 

               Obit Dulau, ancien desservant.

     3 messes basses chaque année,

     2 messes chantées, chaque année.

               Ce prêtre avait donné à la commune ou à la paroisse la moitié de l’emplacement du presbytère.

               La fabrique devait la somme de 10f.50 pour l’acquit de ces messes.

 

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               Obit Bellocq

     M. Bellocq curé jusqu’en 1890 (Août) a légué à l’église 3 ornements d’une valeur de 800f. environ moyennant 2 messes à dire à perpétuité selon ses intentions ; moyennant, aussi, le soin des tombes des 2 frères Bellocq.

     La fabrique donne la somme de 10fr pour l’acquit des messes, et le travail au cimetière voté pour 1890

 

Page 4 :

               Assomption

     Deux messes seulement, et à l’église paroissiale. 6 heures ; et 10h. – celle-ci, de paroisse, et chantée. Le soir, vêpres à 4 heures ; procession, sortant d’un côté de l’église du côté du presbytère, se rendant sur la place, longeant la grande rue, jusqu’à la route de Hagetmau, puis vers Mugron, et rentrant dans la grande rue, par le chemin Tortigue.

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     Vendredi ; Assomption ; environ 150 communions ; samedi 12, et dimanche 12 Août, etc… en tout, plus de 200 communions. (1891)-233 communions

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     Chaque dimanche, depuis Pâques jusqu’à la Toussaint, procession vers la grande croix, rue du presbytère.

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     Ordinairement, le curé dit la messe de paroisse.  Le vicaire va dire la messe aux deux annexes.

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     Pour un mariage, 2 cierges ; honoraires 5f. – messe 1f,50 ; Le reste casuel. – Si ce sont des secondes noces, pas de cierges.

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     Pour un enterrement ; levée de corps, office, sépulture, à Aulès ou au Mus. – Le premier jour libre, messe basse, appelée messe du corps. Plus tard, service, messe chantée. Pour honoraire, 5f.

1f,50, chaque messe ; = 3 fr. – Et 2f. au casuel.

     Offrandes ; prie-Dieu.

     Offrande et prie Dieu, le dimanche après la sépulture, à l’offertoire ; pas dans l’église principale ; mais à Aulès, ou au Mus.

     Les anniversaires ; en nocturne ; messe chantée ; offrandes, prie-Dieu – honoraire 2f,50 ; 1f.50, messe ; - 1f. casuel.

     Outre les messes de services, dits de cantage, les familles des perdants, demandent aussi des services, ou messes chantées, qui se paient comme les services de cantage (Le chantre n’est pas rétribué alors par les familles payant au chantre leur abonnement[ ?]).

 

Page 5 :

     Anniversaires – On est assez fidèle à faire célébrer le service du bout de l’an.

     Outre les 2f,50 qui sont donnés (1f,50 messe ; 1f. casuel), il y a des offrandes, quelquefois un sac par personne ; le plus souvent 1 sac chaque homme, un petit chandelier, les femmes ; il y a aussi les sacs pour prières à dire. – Offrandes et prières font partie du casuel ; 2/3 pour le curé ; 1/3 pour le vicaire.

     De plus, les chandelles qui ont servi à l’autel et autour du catafalque, pour la prem(ière) messe chantée, pour services demandés par les familles, et pour anniversaire, ces chandelles sont enfin, la moitié pour l’église ; l’autre moitié pour le curé. – Ces chandelles, en tout, sont, au moins au nombre de 6. – Mais elles sont plus nombreuses, suivant la position des familles.

 

               Casuel du curé pour un anniversaire, si le service est célébré par lui

1° messe,

1f,50

2° sa part du casuel 2/3 de 1f  

0,66

3° offrandes,      2/3

?

4° Prie-Dieu       2/3

?

5° Chandeliers

 

6° 3 restes de cierges, ou bien plus, comme il a été dit

 

 

     Pour les services, après l’enterrement, même casuel, avec les cierges, qui sont acquis après l’anniversaire. Les cierges ne servent que pour l’enterrement, la 1ère m(esse) chantée et l’anniversaire.

 

     Pour les services chantés par le vicaire, part du curé

1° part du petit casuel de 1f.

0,33

2° part des offrandes          2/3

 

3° part des prie-Dieu          2/3

 

4° tous les chandeliers

 

 

Page 6 :

     Pour un anniversaire, ainsi que pour la première messe chantée après la sépulture, on chante le premier nocturne de l’office des morts.

     Si le défunt est de la Confrérie du S(aint) Sacrement, l’officiant porte la chape pour l’office, et pendant le chant du Libera. Encensement Aspersion autour du catafalque. De même pour prem(ière) messe après la sépulture.

 

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               Selon ce que m’a dit M. Bellocq dans sa lettre en date du 29 août 1890, l’Evêché fait tous les ans une rente de 15 fr. pour les pauvres ? ou bien pour la paroisse ? de Doazit. – On peut prendre cette somme sur celle qui doit être remise à M. le Doyen, le jour de la distribution des saintes huiles sur le montant des aumônes pascales. Il faut demander la destination précise de ces 15fr. et la provenance du capital fournissant cette rente.

 

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               Chaque mois, 1er dimanche, procession du Rosaire, à l’intérieur de l’église. Chant des litanies, qui se terminent à l’autel de Marie. Le samedi suivant (tous les mois) messe basse pour les confrères vivants honoraire payé par le trésorier de la Confrérie du Rosaire.

               Cotisation annuelle des confrères,….

               A la mort d’un associé, service payé par la caisse de la Confrérie.

1er dimanche du mois, appel des jeunes filles pour la communion

 

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               Chaque mois, 3ème dimanche, procession du S(aint) Sacrement

     A la mort de chaque confrère, 2 services, messes chantées pour chacun, sur la demande du trésorier. Payé par la caisse de la confrérie.

3ème dimanche du mois, appel des jeunes enfants à la communion.

 

Page 7 :

               L’Oraison des 40 heures est établie dans la paroisse. Sermon les trois jours, etc, etc, Saint sacrement exposé.

     Autant que possible, prédicateurs.

 

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               S’il y a un service ou un anniversaire pour un défunt associé au Rosaire, (et non au St Sacrement) pas de chape, pas d’encensement ; mais l’office ; l’offrande ; et les prie-Dieu. – Représentation mortuaire.

     Si le service est demandé par la Confrérie du S(aint) Sacrement, chape noire, et encensement autour de la représentation funèbre. Le reste comme ci-dessus.

 

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               Service après sépulture, et anniversaire.

     1° Si le défunt n’appartient à aucune confrérie, 1er nocturne sans chape ; offrandes à l’Offertoire ; prie-Dieu à la fin, pas de chape au Libera, pas d’encensement pas d’aspersion d’eau bénite autour de la représentation funèbre qui est simple.

     2° Si le défunt appartient à la confrérie du Saint Sacrement, office avec chape ; ornement spécial, représentation plus convenable, chape pendant le Libera ; aspersion et encensement autour de la représentation ; le reste comme ci-dessus.

     3° Si le défunt appartient seulement à la confrérie du Rosaire, pas de chape, pas d’aspersion autour de la représentation ni d’encensement. Le reste comme il vient d’être dit.

 

 

Page 8 :

               Un prédicateur est appelé pour les 40 heures. Aucune somme n’est votée pour cela. – Le curé s’en tire comme il peut.

               Un confesseur est appelé pour le temps pascal, deux ou trois fois.

               Pour services demandés par les confréries du S(aint) Sacrement et du Rosaire, chaque confrérie donne annuellement 6 fr. au chantre.

               Pour les services solennels, 1° lundi après le Rosaire, 2° le jour des morts, 2 novembre ; 3° le lundi après la fête du S(aint) Sacrement ; 4° le lendemain de la fête du Scapulaire ; - le chantre ne perçoit rien en particulier. – Pour le lendemain du Scapulaire, la caisse de cette confrérie n’ayant pas de fonds, on chante une messe proanimabus

 

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               Le jour de S(aint) Michel, une messe basse sur deux se dit à Aulès. – Il y a un autel dédié à saint Michel dans cette église annexe. – Evangile aux enfants. Aulès.

 

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               Le jour de la solennité du Rosaire, les messes se disent dans l’église principale.

 

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               Le jour du Rosaire, les quêtes à l’église le matin sont en faveur de la Confrérie de ce nom ; celle du soir, pour les pauvres. – Le lendemain, (messe confr(ères) défunts), quêtes pour la confrérie et prie D(ieu) pour le prêtre.

 

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Page 9 :

               A l’occasion de la solennité du Rosaire 5 octobre 1890 jour de la 1ère communion de 30 enfants, et de l’Adoration, il y a eu 935 communions (beaucoup de personnes ayant communié deux fois.) – (en 1891 – 840 communions ; pas tant de répétitions.

 

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               A partir du Rosaire, messes le dimanche ; Doazit 7 heures ; Aulès, 9h.1/2 Mus 11 heures.

     Pendant la semaine, messes ; 6 heures et 6h.1/2

 

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               Le curé fournit les cierges nécessaires pour les églises d’Aulès et du Mus ; (10fr. pour Aulès) (7 francs pour le Mus)

 

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               Catéchismes, 3 divisions.

     Division supérieure ; de 10 à 11 ans. Enfants qui dans un an et demi, environ, feront la prem(ière) Communion. – Catéchisme se fait le lundi ; le mercredi et le vendredi ; à 7 h. du matin, l’été ; à 7h. ½ l’hiver. – 2ème division, enfants moins avancés ; réunion de ces enfants, le mardi et le samedi ; aux mêmes heures ; - 3ème division, inférieure ; catéchisme, même heure, une fois par semaine, le jeudi.

 

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               On annonce le dimanche dans les églises d’Aulès et du Mus les services chantés pour les défunts des familles de l’une ou l’autre section de la paroisse.

 

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               Toussaint ; 1ère messe chantée à Aulès, ancienne église paroissiale ; à 7 heures – 2ème messe au bourg, à 9h. ½ ; -

 

Page 10 :

     3ème messe, comme à l’ordinaire, au Mus. –

     Les quêtes qui se font pendant les trois messes sont pour messes chantées pour les âmes du Purgatoire.

     De plus, à Aulès, offrande, de peu d’importance ; et, ce qui est la suite, quelque sommes pour prières.

     Et au Mus, pour prières.

 

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               Durant les vêpres des morts, on a commencé, en 1890, à faire une quête pour prières pour les morts (prie Dieu) Recueillie la somme de 14f,95c

 

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               Le jour de la commémoraison des morts ; service pour les morts, solennel, comme partout. – Quête pour prie Dieu – recueilli en 1890 : 5f,95c

 

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               Comme il n’y a pas de cimetière pour le quartier du bourg, et que les cimetières sont autour des églises d’Aulès et du Mus, deux services, solennels ont été établis pour les deux jours qui suivent celui de la Commémoraison des défunts ; le premier à Aulès 7h.1/2 ; le second, le lendemain, au Mus, à la même heure. – Après office et messe, procession si le temps le permet, autour du cimetière ; rentrée pour le Libera. – Collecte pro precibus pro defunctis : Aulès 7f,70c ; - au Mus, 3f, 40.

 

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               Le nombre des communions le 1er novembre 1890 le 2, (dimanche) et le jour de la commémoraison des morts a été de 290, environ. De plus, à Aulès, 21 – au Mus 5 = total 316

 

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               A la rentrée des écoles, il se dit une messe du St  Esprit pour les enfants. Avec la collecte faite par les sœurs, on paie l’honoraire de cette messe.

 

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Page 11 :

               La somme d’argent recueillie le jour de la Toussaint au Mus est employée 1° à chanter la messe dans cette église, le 4 ou bien le 5 novembre, et à dire des messes basses, les dimanches suivants à l’église du Mus.

               La somme recueillie à Aulès, le seul jour de la Toussaint est employée à la célébration du service célébré ensuite dans cette église après le jour de la commémoraison des morts. – Le reste de la somme est mise dans la caisse des âmes du Purgatoire.

               Il en est de même pour la somme recueillie dans l’église paroissiale. La collecte de la Toussaint sert 1° pour payer le service du 2 novembre, ou, quelquefois du 3 novembre, quand le 1er nov(embre) est un samedi. – Le reste de la collecte entre dans la caisse des âmes du Purgatoire.

 

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               Enterrements. Outre la croix ordinaire, on porte une 2ème croix si la personne décédée est membre de la Confrérie du Rosaire ; et une 3ème croix, si elle est de plus de la confrérie du T(rès) S(aint) Sacrement.

 

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               A la rentrée des classes, il se dit une messe du St Esprit pour les enfants. – Honoraire recueilli par les sœurs par cotisations. – Après la messe, bénédiction des enfants.

 

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               Le jour de S(aint)  Martin, messe au Mus. – Evangiles. (casuel) – S(aint) Martin patron de l’église du Mus.

 

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Page 12 :

               Le jour de l’enterrement, on fait ce que l’on appelle le ramas, la collecte des sommes pour services chantés et messes basses, à domicile, avant la levée du corps.- Puis, à l’église, le chantre qui a fait la collecte, fait lecture, à haute voix, des sommes versées à l’intention du défunt.

 

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               L’usage, pour les enterrements, depuis un grand nombre d’années, était qu’après la levée du corps, à domicile, on chantait un Nocturne à l’une des églises et qu’on procédait à la sépulture sans messe du corps, sans offrandes, sans prie-Dieu. La messe du corps se disait q(uel)q(ues) jours après, messe basse devant peu de personnes ; - l’offrande se faisait le dimanche suivant, jour de l’ahouc ; peu d’offrandes et de prie Dieu ; un service avec chant d’un nocturne et d’une messe q(uel)q(ues) temps après, après la demande de la famille ; alors encore, offrandes, et prie- Dieu. Pour tout cela les familles donnent 5 francs. 1f,50 chacune des 2 messes, 2fr pour le casuel.

               Innovation

     1° Le jour de l’enterrement, le matin, autant que possible, outre ce qui avait lieu, messe chantée du corps ; offrande, prie Dieu, au Libera.

     2° Le jour de l’Ahouc, comme avant. - Chant du Libera, après la messe.

     3° Pour le service, comme par le passé.

 

               Il conviendrait de demander 7 francs

   a)- 5 fr. rétribution convenable des 2 messes ;

   b)- 2 f. pour le casuel.

 

Page 13 :

               A partir du 1er dimanche de l’Avent, prière du soir à l’église, à l’entrée de la nuit.

 

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               Noël. 1° à 11h1/4, la nuit, chant du 1er nocturne, complet, avec Te Deum.

     1ère messe solennelle, vers minuit ; suivie de la deuxième messe, basse. – 3ème messe, à l’église du bourg, 9h ½. – A Aulès, par le vicaire : 1ère messe solennelle, 7h. ; suivie d’une 2ème messe, basse. Et la 3ème messe, messe basse, au Mus, à 11 heures.

               Quêtes : au bourg 9h. ½ pro animabus.

Item, à la messe solennelle à Aulès. Item au Mus.

     Au bourg, aux Vêpres, quête pour les pauvres.

     Sermon aux Vêpres.

     Pour Noël et temps de Noël, communions nombreuses. Jusqu’au 2 janvier 1891, 600 au moins.

 

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               Propagation de la Foi

     Le dernier dimanche de l’année ainsi que le prem(ier) dim(anche) de l’année nouvelle, quêtes pour la propag(ation) de la foi.

     Cotisation de la propag(ation) de la foi, reçues par les Sœurs et Mlle Bellocq.

 

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               1er Janvier

     Messe de paroisse 8 heures – Vêpres, 3 heures – communions nombreuses – Suite des fêtes de Noël.

 

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               Solennité de l’Epiphanie – Cérémonie du S(acré) Cœur, en usage. 2 messes seulement à l’église principale ; l’une chantée 10h ½.

 

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Page 14 :

               2 février, Purification procession dans l’église bénédiction des cierges, selon les usages prescrits.

 

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               3 février, messe en l’honneur de saint Blaize. Assistance à la messe des laboureurs. Tous portent un petit pain que l’on y bénit.

     Une quête est faite pour l’honoraire de la messe. Elle a rapporté, en 1891, la somme de 5f,60.

 

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               Oraison des 40 heures – Prédication aux Vêpres, 3 jours ; autant que possible, missionnaire, 30 fr. comme pour le Rosaire. Moyennant cela, confessions nombreuses – En 1891, seulement 350 environ –

     Fourniture des cierges pour l’exposition, faite par la confrérie du s(aint) sacrement. – Les 30 fr. d’honoraire sont tirés de la fabrique, si c’est possible.

 

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               Jour des cendres, comme partout  1° distribution des cendres, à l’église du Bourg. 2°, le dim(anche) suivant aux trois églises après la messe.

 

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               Pendant le Carême ; prière du soir, chaque jour comme à l’ordinaire. – Pas d’instruction sur semaine, l’affluence n’étant pas facile dans la vaste paroisse.

               Chemin de croix, vendredi soir, avant la nuit. – Bénéd(iction) du s(aint) sacrement avec le Ciboire.

 

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               Mois de s(aint) Joseph (Mars) tous les jours, à l’autel du saint, 2 diz(aines) de chapelet, litanies du saint ; item souvenez-vous du même ; et prière de Léon XIII. – Puis prière du soir. – Le dimanche, avec Vêpres, instruction jusqu’au dim(anche) des Rameaux, inclusivement. – Interruption du mercredi saint jusqu’au jour de Pâques inclusivement.

     Instruction du dimanche par le vicaire, ou par le curé. Celui des deux qui n’aura pas fait les instructions les fera pour le mois de Mai.

 

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Page 15 :

               19 mars, saint Joseph – messe à 7h. ½ ; et prières à l’autel de saint Joseph, le soir, sicuti mos est ; et chant et instruction ?

 

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               Vendredi de la semaine de la Passion ; une messe à l’église du Mus, à la chapelle de N. D. des sept Douleurs, à la chapelle qui est sous ce vocable.

 

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               Dimanche des Rameaux ; messes à l’église du Bourg. 2ème messe, chantée ; bénédiction des Rameaux – Lecture et non chant de la Passion. Messe chantée à 10 heures. Aumônes pascales 3 dim(anches) consécutifs, aux messes.

     Aumônes 1891 = 100 francs – Lieux saints, 11 francs.

 

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               Semaine Sainte.

     1° jeudi ; soir ; office, Stabat, sermon. Quête pour les lieux saints pendant le Stabat.

     2° vendredi ; office, etc. – Soir, chemin de croix.

     3° samedi ; bénédiction, office, messe, ut mos est.

 

     Aux visites des églises ; offrandes ; moitié pour les églises, moitié pour les âmes du Purgatoire.

     Les offrandes de l’église du bourg sont pour l’église et recueillies par les Sœurs qui s’en servent pour les dépenses de l’église.

     Presque tous font leurs Pâques dans la paroisse.

 

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               Saint Marc.

     1ère messe 5h. ½ ; à la suite procession jusqu’à l’extrémité du Bourg, à la croix située sur la grande route près de la place. Retour par le même endroit.

 

               3 jours des Rogations.

     1er vers la route de Hagetmau ; croix  a) de l’extrémité du bourg, de Caré, de Lesbarrères.

     2ème vers le Mus, croix à l’embranch(ement) de l’église, de Bernadon ; messe Mus.

     3ème Croix qu’on rencontre en allant à Aulès ; messe à Aulès.

 

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Page 16 :

               Ouverture du mois de Marie, la veille du 1er Mai.

 

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               Pentecôte.

     1° Bénédict(ion) de l’eau, etc. le samedi, veille.

     2° Fête ; - 1ère messe, 6 heures, chantée à Aulès.

2ème messe, basse, au bourg, à 9 heures.

3ème messe basse, au Mus, à 10 h. ½.

Vêpres, au Bourg, comme toujours.

Quêtes ; Aulès, Purgat(oire) et église ; au Bourg, Purg(atoire). – Vêpres, Denier de S(aint) Pierre.

 

     Aussitôt que les jours longs sont venus, on dit, pend(ant) la semaine, la 1ère messe à 5h ½ et la 2ème à 6 heures.

 

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               Depuis le temps pascal, tous les dimanches, 1ère messe de paroisse au bourg, à 6 heures ; - Aulès, 9 h. – Mus 10 h. ½.

 

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               Lundi de la Pentecôte, et mardi ; - 2ème messe 6 heures ½ au lieu de 6 heures. – Pas de catéchisme ; afin de favoriser l’audition de la messe que les parents.

 

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               Pentecôte ; - procession avant la messe, autour dans le cimetière, comme avant la messe paroissiale.

 

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               Eglise d’Aulès,

     Legs Ricarrère, frais de succession déduits, 870 fr.

Travaux exécutés ; 1° intérieur, murs recrépis, peintures refaites 207

2° peintures des chapelles

3° peinture du sanctuaire ;

4° escalier du clocher ;

 

Page 17 :

               Eglise d’Aulès, suite.

870 fr. insuffisants pour les dépenses, surtout pour l’extérieur de l’église.

     Lettre reçue de Lencouacq. – la garder au dossier.

Secours providentiel 150 francs reçus ; de sorte qu’il y a 1° 870f. 2° 150f. total 1020f.

 

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Si l’Octave du S(aint) Sacrem(ent) coïncide en tout, ou en partie, avec le mois de Mai, les exercices du mois de Marie sont abrégés.

     1° Pratiques du mois de Marie.

     Après la 2ème sonnerie a) 2 dizaines de chapelet ; b) litanie chantée ; c) lecture, ou instruction ; d) prière du soir ; e) chant du Regina ou de l’Angelus ; ou bien chant d’un cantique.

     Le dimanche et le jour de l’Ascension et de la Pentecôte ; chant des litanies, et instruction faite toujours ou par le curé, tout le mois, ou par le vicaire tout le mois. – L’un est chargé du mois de S(aint) Joseph les dimanches ; - l’autre est chargé du mois de Marie les dimanches.

     2° Avec la coïncidence de l’Octave du S(aint) Sacrem(ent) les exercices du mois de Marie sont abrégés.

a) exposition du S(aint) Sacrem(ent) ; b) procession dans l’église, avec jeunes filles jetant des rozes effeuillées ; c) Inviolata, Tantum Ergo, bénédiction du S(aint) Sacrement ; d) Litanie de la Ste Vierge au pied de l’autel de Marie ; e) chant du Regina ou de l’Angelus ; ou bien d’un cantique.

 

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Page 18 :

               Fête du S(aint) Sacrement.

     A cause de la solennité du Sacré Cœur qui se célèbre après le Vendredi du Sacré-Cœur, le dimanche après, toute la solennité du S(aint) Sacrem(ent) est remise au second dimanche.

     Le premier dimanche, celui de l’Octave du S(aint) Sacrem(ent) les 3 messes basses se disent aux trois églises aux heures ordinaires.

     La première grande procession du S(aint) Sacrem(ent) se fait le soir ; aux Vêpres qui commencent à 4 heures.

     Point d’exercices du mois de Marie ; si, néanmoins, ce jour-là, comme le dimanche suivant, était le 31 mai, comme cela est arrivé en 1891 ; après le Magnificat, consécration à Marie, et court cantique.

 

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               2ème dimanche du S(aint) Sacrement ; 2 messes

     1ère messe basse

     2ème messe chantée

     3ème procession le soir ; comme le dimanche précédent ; Vêpres 4 h.

 

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               Le lundi après le 2ème dimanche, ou le premier jour libre, service solennel pour les confrères défunts du S(aint) Sacrement ; service payé par la Confrérie. Quête pendant la messe pour la Confrérie ; Prie-Dieu pour le clergé.

 

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               Aux approches des fêtes pour le S(aint) Sacrement il faut inciter les fidèles des deux sexes à entrer dans la Confrérie ;

 

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Page 19 :

               Un pèlerinage solennel se fait à Maylis le jeudi le plus rapproché du 15 juin.

     Offrande de la fabrique à N. D. de Maylis, 10fr.

     Particularités – Confessions mercredi soir ; - messe jeudi 5h. Départ, 5h.1/2 – Arrivée, messe chantée. – Confessions à Maylis. Une heure et demie après la messe, bénédiction du S(aint) Sacrement, et départ pour Doazit.

 

 

               La veille de la seconde fête du S(aint) Sacrement, le samedi, à 6h. du soir, 1ères Vêpres.

               Le lendemain, jour de la fête, grande procession. – Après, réception de nouveaux confrères, 1f,20 – Cotisations recueillies, 0,60c ou 0,30c.

 

 

               Fête de la St Jean – Jour de la fête, messe à Aulès et au Bourg. – Dimanche suivant solennité.

               Veille de la solennité ; 1ères Vêpres, Aulès. Feu de S(aint) Jean.

               Jour de la solennité. – 1ère messe chantée Aulès, 6 heures ; - 2ème messe basse, au bourg, 9h. ; Procession à Aulès ; - 3ème messe basse, au Mus, 10h. ½

2èmes Vêpres, à Aulès. – Procession.

 

Page 20 :

               Le dimanche du Scapulaire, ou bien le 16 juillet, ou bien le dimanche après le 16, fête du S(aint) Scapulaire, quand même aurait lieu la solennité de S(aint) Vincent de Paul.

     Vêpres, au moins(?) de la Ste Vierge.

     Réceptions, le soir, au Scapulaire.

               Le lendemain, lundi, messe chantée de Requiem. – Le dimanche qui suit le 16 juillet, les 2 messes se disent à l’église du Bourg ; à 6 heures ; et, à 10 heures, la messe chantée.

               Exhortation à s’approcher des sacrements.

 

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feuille jointe (Testament de Jeanne (ou Marie, Maria) Cascailh, née le 17 octobre 1846 et décédée le 23 novembre 1919 à Junca) :

 

               Je soussignée déclare que ceci est mon testament.

               Je déclare vouloir mourir en dans la paix avec Dieu.

               Et pour ce qui regarde mon avoir, voici quelle est ma volonté.

               J’institue mon héritier, mon frère, Germain ; a l’intention de ses enfants à son décès, mon filleul Léopold sera héritier de mon avoir, et il y aura cent francs pour ma nièce Marthe Cascailh.

               Mon frère Germain devra se charger des legs suivants :

     1° Cent francs devront être donnés pour l’église du Mus, pour l’achat d’une croix et d’un ornement ;

     2° Deux cent francs devront être consacrés pour messes à célébrer pour le repos de mon âme ;

     3° Cent francs seront délivrés pour l’œuvre de la Propagation de la Foi ; et je désire qu’un titre de rente soit acheté, afin qu’avec le produit de chaque année, il y ait, à perpétuité une cotisation d’environ trois francs pour l’œuvre de la Propagation de la Foi.

     4° Cent francs seront donnés à mon frère Léopold Cascailh demeurant à Dumes ; cent francs à chacune de mes sœurs Angèle, Rose, Rosa ; cent cinquante francs à ma sœur Marie qui est ma filleule ; cinquante francs à mon filleul Germain Beyris, mon neveu et filleul.

               Je compte sur la bonté de mon frère Germain pour que toutes mes intentions soient respectées.

 

               Fait à Doazit, le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception de Marie, l’an 1898.

                                                                       Signature.

 

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