Extrait du Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées,
par Julien Sacaze,1887
Conservé par la bibliothèque municipale de Toulouse
Volume VIII, département des Landes. Deuxième partie
: arrondissement de Saint-Sever
- 1 - (d'après vue 281b)
Ville de Toulouse =·=·=·=·=·=·= Exposition
Nationale de 1887 sous le patronage de l'état = = = = Section Pyrénéenne |
GÉOGRAPHIE HISTORIQUE DES PYREÉNÉES ----------------------------------- VIIe
PARTIE LINGUISTIQUE ET TOPONYMIE ================== |
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Monsieur
l'Instituteur, Mon intention n'est pas de
réunir une quantité considérable d'objets dont la vue hâtive ne laisse au
visiteur que le souvenir d'une curiosité plus ou moins satisfaite; je
voudrais travailler surtout à l'avancement de la science française et réaliser,
dans la mesure de mes forces, une œuvre utile et durable. Pour cela, il a
fallu dégager ma tâche de ce qu'elle avait de trop complexe et concentrer mes
efforts sur quelques parties essentielles, les plus intéressantes,
d'ailleurs. La linguistique a tout d'abord
attiré mon attention. Il importe, en effet, de recueillir sur nos vieux
idiomes pyrénéens des documents qu'il sera bientôt impossible de se procurer.
Chaque jour la langue française, l'une des forces les plus expansives de
notre nation, bat en brèche les patois romans et le basque lui-même, et l'on
peut prévoir le temps où ces anciens idiomes seront tellement altérés qu'il y
aura lieu d'en souhaiter la complète disparition. Pour conserver un monument de
notre langue populaire et aussi pour fournir aux linguistes des éléments
d'étude et de comparaison, j'ai eu la pensée de faire noter par MM. les
Instituteurs un spécimen de l'idiome local dans chacune des communes qui
composent les huit départements de la région pyrénéenne (Pyrénées-Orientales,
Aude, Ariége, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées et
Landes). Je viens donc vous prier, Monsieur l'Instituteur, de traduire en
patois ou en basque, selon l'idiome qui se parle dans la commune que vous
habitez, les deux textes suivants : « La légende de Barbazan et la
légende de Tantugou. » Il existe dans les idiomes du
Midi une infinité de sons que le français ne possède pas et, pour rendre ces
sons, on n'a point établi un système unique de transcription. Votre œuvre
n'aura donc de valeur que si elle est traitée avec un soin minutieux. Ecrivez
les mots tels qu'ils se prononcent et n'oubliez pas un seul instant que c'est
l'idiome de votre commune, et non celui d'une localité plus ou moins
rapprochée, que vous devez recueillir. Des collaborateurs intelligents, nés
dans la commune, - les vieillards, de préférence, - vous faciliteront la
tâche : vous écrirez sous leur dictée, vous leur lirez et relirez votre
travail, avant de le transcrire sur cette feuille, et vous aurez à cœur, je
n'en doute point, d'approcher le plus possible de la perfection. Les
matériaux ainsi rassemblés serviront à une étude |
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Canton de Mugron |
Commune
de Doazit Population
: 1273 |
Département des Landes |
- 2 - (d'après vue 282a)
comparée de
nos idiomes pyrénéens (basque, gascon, languedocien, catalan) et nous
permettront de classer les dialectes, les sous-dialectes et jusqu'aux
variétés dialectales modernes qui se manifestent souvent entre des localités
voisines. La seconde partie du travail
comprend la liste des noms topographiques et la carte de votre commune,
d'après le plan cadastral et les divers documents que vous pourrez utiliser.
S'il est possible, tous les noms portés dans la liste devront se trouver
aussi dans la carte; si la place fait défaut, vous mettrez les noms les plus
importants, les plus anciens, les plus caractéristiques. Ces « noms de
lieux », dont vous reverrez soigneusement l'orthographe, présentent un
grand intérêt, non seulement au point de vue géographique, mais au point de
vue de la linguistique et de l'ethnologie elle-même. Toutes les feuilles reliées en
plusieurs volumes formeront un recueil très précieux qui sera déposé, après
la clôture de l'Exposition, dans la Bibliothèque publique de la ville de
Toulouse, où les hommes d'étude l'auront toujours à leur disposition. Veuillez agréer, Monsieur
l'Instituteur, l'expression de mes meilleurs sentiments. Julien
SACAZE Correspondant
du Ministère de l'Instruction publique. Saint-Gaudens,
le 17 février 1887. ================================= Nous recommandons de la
manière la plus pressante à MM. les Instituteurs l'œuvre entreprise par M.
Julien Sacaze, et nous les invitons à remplir avec un soin extrême la mission
qui leur est confiée. Nous adressons, à cet effet, des instructions spéciales
à MM. les Inspecteurs d'Académie et à MM. les Inspecteurs primaires. |
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Le Recteur de l'Académie de Toulouse, Cl. PERROUD. |
Le Recteur de l'Académie de Bordeaux, H. OUVRÉ |
Le Recteur de l'Académie de
Montpellier, G. CHANCEL. |
=============================================================================================== LINGUISTIQUE
DES PYRÉNÉES ---------------------------- I. – LA LÉGENDE DE BARBAZAN (texte à
traduire). Il y avait autrefois dans un
village des Pyrénées un homme et une femme qui étaient très vieux. Ils
n'avaient qu'une petite maison, un jardin et une vache. Mais, si pauvres
qu'ils fussent, ils secouraient toujours ceux qui étaient plus pauvres
qu'eux. Un jour, la terre était couverte de neige, et il gelait à pierre
fendre. Tous les gens du village se chauffaient, en mangeant et buvant; ils
étaient riches et heureux. A l'entrée de la nuit, deux voyageurs qui venaient
de loin voulurent s'arrêter dans ce lieu, parce qu'ils avaient froid et faim;
ils frappèrent à une porte, puis à une autre et à d'autres encore : personne
ne voulut les laisser entrer, ni leur rien donner à manger. Chassés de
partout, poursuivis par les chiens furieux, les deux étrangers ne savaient où
aller, quand ils se trouvèrent à l'extrémité du village, devant la maison de
cet homme et de cette femme qui étaient pauvres. En entendant leurs plaintes,
le mari s'était mis à la fenêtre pour les appeler, et sa femme était allée
vite ouvrir la porte. Sans leur demander qui ils étaient, ils les firent
entrer et asseoir à leur foyer; puis il leur servirent du lait et quelques
châtaignes, tout ce qu'ils avaient. Mais alors, Notre-Seigneur, - c'était
lui, avec saint Pierre, - se leva, la tête toute brillante, et il leur dit :
« Vous autres, vous êtes pauvres et bons; vos voisins sont riches et
méchants. Que la justice de Dieu se fasse! » Aussitôt la terre trembla,
Jésus et saint Pierre disparurent et les deux vieillards tombèrent à
genoux... Le lendemain matin, quand ils voulurent aller au village, pour savoir
ce qui s'était passé, ils ne virent aucune maison : à leur place, il y avait
un lac, celui qui se trouve encore aujourd'hui entre le village de Barbazan
et la ville de Saint-Bertrand-de-Comminges. Il faut assister les malheureux. |
- 3 - (d'après vue 282b)
TRADUCTION DE LA LÉGENDE DE BARBAZAN En idiome local de la commune de Doazit Qu'y abè aoustiscops déns un
bilatye dé lés Pyrénées ûn homi é ûe hémne tch'èren fort biéils. Éts n'abèn
qu'ûe pétite maïsoun, ûn cazaou é ûe baque. Mé touts praoubes tch'èren qué
sécouriben toustém lous tch'èren mèi praoubes qu'éts. Ûn your, la terre
qu'ère couberte dé néou, é qué yélèbe à pèire héne. Touts lous yens dou
bilatye qués caouhèben, én mînyàn é en bébén ; qu'èren riches é urous. A
l'éntrade dé la nouèit, dus voyajurs tché biénèben dé lougn qués bouloun
arréstas déns aquét loc, pramoun qu'abèn rét é hami ; qué trucàn én ûe
porte, après én ugnaoute, é à d'aoutes éncouère : aréch né boulou
déchaous éntra, né baillaous aré à mînya. Cassats dé pértout, pérséguits pér
lous câns furious, lous dus estrânyès né sabèn oûn ana, couan éts és troubèn
àou cap dou bilatye, débân la porte déquét homi é déquére hémne tch'èren
praoubes. Én enténe lés lous plégntes, lou marit qué sère hicat à la frénéste
én t'aous apéra et la soue hémne qu'ère anade biste oubrious la porte. Chéns
lous démanda tch'èren, qu'ous hasoun éntra é assiéta aou près dou houéc,
après qu'ous serbîn lèit é caouques castagnes, tout ço qu'abèn. Mé labéts,
nouste Seignou, (qu'ère ét dap Ségn Pierre) qu'és illéba, la tèste toute
brillante, é qu'ous disou : "Bousaouts, qu'èts praoubes é bouns, lous
bostes bésîns qué soun riches é méchâns. Qué la justice dé Diou qués
hassi!" Aoustalèou la terre qué trémbla, Yésus et Ségn Pierre qué
désparéchoun é lous dus bieils qué cadoun à yénoux. Lou léndouman matin,
quouan éts é bouloun âna éntaou bilatye enta sabé ço qué sère passat né
bédoun pas nade maïson : à la lou place qu'y abè un lac, aquét tch'és
trobe encouère aou your dé ouèi énter lou bilatye dé Barbazan et la bile dé
Ségn-Bértran-dé-Comégnyes. Qué caou assista lous malhurous. |
- 4 - (d'après vue 283a)
II. – LA LÉGENDE DE TANTUGOU (Texte à
traduire) Tantugou est un vieillard qui
se cache dans les bois. Il garde les champs et les prés pour qu'on n'y vole
rien. Quand les blés sont coupés ou l'herbe fauchée, jusqu'à ce que tout soit
retiré par le maître, Tantugou ne dort point ; il veille toujours. La
peur de le voir paraître retient les voleurs. Il est bon, croyez-le, mais il
est sauvage. Un laboureur qui savait bien des choses disait souvent à ses
fils que Tantugou était sûrement le meilleur gardien des fruits de la terre. Une après-midi du mois de
juillet, un troupeau de brebis paissait sur une montagne ; le berger
s'endormit : en se réveillant, il aperçut Tantugou qui s'enfuyait vers
le bois. Il fut également reconnu par les pâtres dans une jolie vallée,
couché sur un rocher. Encore aujourd'hui, dans
quelques villages des Pyrénées, les enfants ont peur de lui. Quand un petit
garçon ou une petite fille ne veut pas obéir à sa mère, elle lui dit :
Prends garde à toi! j'appelle Tantugou et, à l'instant, il va venir du bois! Traduction de ce texte en
idiome local : Tântugou qués ûn biéil tché
s'estûye déns lous bos. Ét qué gouarde lous câmps é lous pradas én ta qué n'y
panîn pas aré. Couân lous rouméns é soun coupats ou l'herbe daillade, déntcho
qué tout qué sie réntrat prou méste, Tântugou né drôm pas ; ét qué
béille toustém. La pou dou béde paréche qué retchén lous boulurs. Ét qué
boun, crédétz-èc, mé qués saoubatye. Ûn labouredou tché sabèbe fort dé
caouses qué disèbe soubén aous souns hils qué Tântugou qu'ère aou ségu lou
miéille gardièn dous fruts dé la terre. (Ûe après miyour) Ûn bèspe dou
més dé yuillét, un troupét d'aouilles qué péchèben sur ue mountagne ;
l'aouillè qué s'adroumi : én sé déchédân qu'apèrcébou Tântugou tché huyè
décap aou bos. Ét qu'estou tabéi récounéchut pér lous pastous déns ue béroye
bachade, couchat sus ûn rochè. Éncouère aoujourdé ouèi déns
caouques bilatyes dés lés Pyrénées lous maïnatyes qu'ân pou d'ét. Couân ûn ( Observations pour la
prononciation du patois. tche, tché, tchè, tcha, tchu
(son mouillé sur la voyelle. ye, yé, yè, you, etc. y,
remplit le rôle de consonne en, én, èn / ém, èm / în, îm /
ûn, ûm / ân; âm : la
voyelle se prononce seule et la consonne suit avec le son muet. Signature
de M. l'Instituteur : St Cyr Branzeau inst(ituteur)
off(icier) d'Académie |
- 5 - (d'après vue 283b)
TOPONYMIE DES PYRÉNÉES ---------------------------- LISTE DES NOMS TOPOGRAPHIQUES De la commune de Doazit Dresser la liste de tous les
noms de lieux de la commune d'après le cadastre, les documents divers et les
renseignements qu'il sera possible de recueillir. Ecrire chaque nom tel qu'il
se prononce dans l'idiome local (basque ou patois), et, à la suite, entre
parenthèses, écrire le même nom en français. – Le cadastre donne souvent une
orthographe défectueuse ; corriger très soigneusement toutes les
erreurs, et, pour obtenir des noms exacts, se bien renseigner auprès des
personnes ayant une compétence spéciale dans la commune elle-même, et surtout
auprès des vieillards de la localité. Diviser cette nomenclature en
alinéas numérotés selon l'ordre suivant, toujours en mettant chaque nom en
idiome local, puis, entre parenthèses, en français : 1, la commune; 2, les
hameaux; 3, les principaux quartiers; 4, les cours d'eau; 5, les sources,
fontaines, lacs, etc.; 6, les montagnes; 7, les collines et coteaux; 8, les
vallées; 9, les forêts ou bois; 10, les pierres ou rochers qui sont désignés
sous un nom spécial; 11, les divers lieux
dits dont les noms paraissent anciens; 12, les bornes délimitatives du
territoire communal. – S'il y a lieu, modifier cette classification selon
qu'il conviendra, mais ne pas manquer de diviser la nomenclature en alinéas
et de mettre son titre à chaque alinéa. |
1.
Commune : Douazit (Doazit) |
2.
Hameaux : Moundirouns (Mondiron), Claberis (Claverie), Moutchouns (Mouchon),
Mouscardin (Mouchardin), Pîntouns (Pinton), Lailheougues (Lailheugue),
Labrouquères (Labrouquère), Tastéts (Tastét), Peyrans (Peyran), Mitchas
(Michas) |
3.
Quartiers : Aoulès (Aulès), Lanes dou Mouscardin (Landes du Mouscardin),
Lanes dou Trésquè (Landes du Tresqué), Lanebusquet (terrain de bois), à Gorye
lèbe (Gorge du lièvre), Aou Mus (Le Mus), Lanehoussat (Landes de haut) |
4.
Cours d'eau : La Gouaougue, la Nibasse (la Nivasse), Larrézénoun
(Larrézenon), Lou pésquè (le vivier l'étang) |
5.
Fontaines : Lartigoun (Lartigon), Duprouilh, Hilloucat, Laouga (Lauga),
Yanloubère (Janloubère), Tastét, Laborde, de bas, Labrouquère, Jandediou
(Jandedieu), Dézest, Coundrine. |
6.
Montagnes : (néant) |
7.
Collines et coteaux : d'Aoulès, du bourg, plateau du Mus |
8.
Vallées : d'Aoulès (d'Aulès), La bachade de Goryelèbe (le vallon de la
gorge du lièvre) |
9.
Les forêts ou bois : de Batch, de Crabugn (bois des chèvres) |
10.
Les pierres ou rochers : Pierre douce (pierre tendre), pierre salibe (grès) |
11.
Lieux dits de : Candale (château de Foix Candale) |
12.
Bornes délimitatives : Les bornes de la commune de Doazit sont
conventionnelles au Nord à l'Est et à l'Ouest, au Sud elle est bornée par le
ruisseau de Larrezenon |
Noms
des maisons anciennes de la commune, tels qu'il s'écrivent et se prononcent Quartier
du Bourg :
Agglomération. – Jansemin, Milhet, Cazalis, Barriqué, Caupenne, Bonplaisir,
Banos, Perquéraïre, Pétchy, Justes, Touron, Junat, Tarèou, Pandelè, Seignou,
Jourdain, Pierrot, Bertran, Domecq, Labeillonne, Angoumaou, Pirou, Sansoube,
Lajus, Démant, Pouységur, Yosse, Claverie, Labroye, Pierrette, Coudas,
Pouricq, Ducasse, Pécoulom, Bidale, Marchàn, Pistole, Pédaoulès, Lafourcade,
Guichot |
- 6 - (d'après vue 284a)
Département des Landes |
CARTE DE LA
COMMUNE DE Doazit |
Canton de Mugron |
|
La
carte doit être circonscrite par les quatre lignes qui encadrent cette
feuille; la faire aussi nette et aussi grande que possible, sans trop se
préoccuper de l'exactitude de l'échelle, ni de la beauté du dessin.
L'importance est dans la bonne orthographe des noms, surtout des noms
anciens. Sur la carte, les noms doivent être mis en français seulement.
Indiquer l'orientation par une flèche dirigée vers le nord. Renseignements géographiques
sur la commune de Doazit. |
|||
1° Curiosités naturelles : - Le
territoire de la commune est très accidenté et peut se diviser en trois
parties principales : 1° Le coteau et la vallée d'Aulès au
Nord ; 2° La colline du bourg au centre ; 3° Le plateau du Mus au Sud ; ce
plateau est le point le plus élevé de la commune. 2° Cours d'eau. – Malgré sa
grande étendue superficielle, qui est de 2260 hectares, la commune de Doazit
n'est traversée par aucun cours d'eau ; le petit ruisseau de la Gouaougue
affluent du Louts y prend sa source. 3° Moyens de communication. –
Deux routes de grande communication se croisent au centre de la commune au
pied de la colline du bourg de Doazit ; la route n°18 de Mugron à
Hagetmau, et la route n°21 de St-Sever à Amou. 4° Etablissements industriels.
– Trois petits moulins à eau dont deux sur la Gouaougue et un sur Larrezenon. 5° Agriculture. – L'agriculture
et l'élève des animaux domestiques, de travail et de boucherie, et de
quantités considérables d'oiseaux de basse cour sont la seule industrie de la
population. Le sol produit en abondance du
blé, du mais et du vin, peu de seigle, d'avoine et de lin. 6° Monuments anciens. – 1° Le
chateau de Candale, ancienne résidence des De Foix Candale, seigneurs de
Doazit, famille éteinte. 2° L'église du bourg de Doazit, ancienne
chapelle du château-fort, duquel il ne reste que quelques fondements ;
les fortifications entouraient le bourg mais il ne |
reste que la porte de l'est,
grosse tour carrée qui est à l'entrée du bourg. 3° L'église de Saint Jean
d'Aulès qui est l'église paroissiale. 4° L'église du Mus. L'église du Mus est construite au centre d'un ancien
camp retranché, lequel paraît remonter à l'occupation des Romains. Ce camp
est situé sur la partie la plus élevée du plateau du Mus et domine le bourg
de Doazit. Le tracé de ce camp est parfaitement conservé :
les diverses esplanades superposées qui le composent sont aujourd'hui
cultivées, et les hauts parapets de terre qui règnent tout autour sont
couverts de taillis chataigneraies. Renseignements historiques Grands hommes. – M. Darcet Jean
célèbre chimiste, est né à Doazit, maison Prouilh, en 1726. |
- 8 - (d'après vue 285a)
Suite des noms topographiques de
la commune de Doazit (maisons
anciennes) Marsan, Lieutenàn, Touton,
Presbytère, Cassou, Loustaou. (Maisons éparses.) – Plassot,
Lamarlère, Labrouquère, Magné, Santet, Lanot, Méron, Pérè, Larthous, Cohe,
Guilhem, Castetz, Laborde-Yosse, Mouliot, Coudet, Coundrine, Cazotte, Justes,
Lèbe, Lagrabétte, Gardela, Lauray. – Camenger, Laborde-Mariotte, Moustoulicq,
Loustaou, Brouquère, Pintons, Sannes, Pélartoun, Yanloubère, Caillé,
Bayounés, Haoudauga, Peyròun, Pessabathè, Lailhèougue, Lapigue, Lamaïzouéte,
Castera, Labarrère, Carè, Yandebernat, Sândoure, Manecq, Galan, Mareou,
Liposse, Courrams, Tàoulade, Côï, Lamouranne, Bayle. Quartier d'Aulés.
– Barbeyat, Péhite, Laoubardé, Moutchoun, Aouyérîn, Huret, Chîn, Lartigoun,
Pilloun, Sarthou, Birocq, Manecq, Pélanne, Ménichoun, Mibiole, Badie,
Tîngoun, Lespicâm, Duprouilh, Mora, Garros, Taston, Claverie, Comte, Péberyè,
Lacoume, Garipaou, Lagale, Palo, Laouga, Perras, Lacazebiéille, Hilloucat,
Balén, Lahorie, Dumus, Pépicq, Bénédit, Loustalot, Peyroux, Picurè, Poutoune,
Pillard, Guit, Lestage, Duc, l'Hoste, Bourdillon, Labourdétte, Téchoun,
Castérot, Jûnquét, Galan, Câmpsuzôun, Lubat, Yandédiou, Môundiroun, Laïzit,
Houchoun, Lacoste. Quartier du Mus :
- Bousquét, Guerre, Labouète, Masdaounes, Léstâye, Bernadoun, Yûnca, Bicq,
Bernét, Marguerit, Péliot, Tastet, Barbouat, Guiraoute, Labourdétte,
Lahountine, Guirouze, Mounoun, Lassy, Haza, Laplante, Prouilh, Lamarque,
Tounat, Raïrét, Lahouillade, Mitchas, Yandediou, Laplace, Dézest, Trapétte,
Castèt, Cassiét, Berriot, Haïdét, Barrouilhét, Lagrânye, Camezat, Peyrans,
Thoumas, Pébouè, Sandrè, Camès, Pédédaoute, Arriet, Chapèou, Fourrè,
Coudassot, Coudicâne, Poudat, Caoupos, Eÿliot, Cassou, Pourtaou, Espâounicq,
Lacoste, Marladoun, Clércq. |
1.
Nom, âge et lieu de naissance de M. l'Instituteur : Branzeau, âgé de 55 ans né à Montaut commune limitrophe et
inst(ituteu)r à Doazit depuis 32 ans. 2.
Noms des principaux collaborateurs, nés dans la commune : (Néant) |